Le groupe de travail s’est réuni le 14 octobre 2025 pour évoquer les travaux sur les bâtiments de l’administration centrale. Il était présidé par Noémie LE QUELLENEC, secrétaire générale adjointe du MAASA accompagnée de Marc RAUHOFF, sous-directeur de la logistique et du patrimoine.
La CFDT-Agriculture était représentée par Stéphanie CLARENC.
En introduction, la secrétaire générale adjointe a fait part des restrictions budgétaires qui touchent de plein fouet les enveloppes dédiées aux travaux pour les prochaines années. Afin de permettre le financement des autres travaux, les 2 projets ci-dessous ont été suspendus :
- La relocalisation des opérateurs (FAM, INAO, ODEADOM, Agence Bio) actuellement à Montreuil, sur le site de Maisons-Alfort
- Les travaux de l’hôtel Villeroy
Site de Maine : le projet de rénovation du bâtiment «Agroparitech» en flex office se poursuit…
Pour concilier les impératifs budgétaires et les contraintes de surface tout en garantissant un cadre de travail confortable aux agents (avec davantage de salles de réunion et de lieux de convivialité), le choix de la rénovation s’est orienté vers une organisation des espaces en flex office.
La DGAL bénéficie d’un accompagnement par une Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage (AMOA) pour l’appuyer dans les étapes importantes de ce projet.
Dans un premier temps, des échanges ont été menés au travers d’ateliers «compréhensions des métiers» réunissant la direction, les sous-directeurs, les sous-directeurs adjoints et des référents métiers pour définir la typologie des espaces adaptée aux besoins des équipes de travail.
Dans cet atelier, la spécificité des métiers a été analysée, notamment au regard des réunions à l’extérieur, du télétravail,… Il a été pris en compte l’évolution des modes de travail et les aspirations des jeunes générations. Le travail en équipe reste une priorité : les agents ne viennent pas au bureau pour travailler seuls toute la journée.
Ensuite, un atelier «micro-zoning» a permis de déterminer plus précisément les espaces alloués à chacune des directions avec les espaces de travail, les salles de réunion, les salles de repli et leur positionnement. Des bureaux individuels ont été prévus jusqu’au niveau des sous directeurs et sous-directeurs adjoints.
Les plans retenus ont été validés à la fin de l’été et présentés en octobre aux agents.
Le début des travaux est prévu pour janvier 2026. Tout au long des travaux, des webinaires à destination des agents sont prévus pour les informer de l’avancement des travaux, et des cafés projet sont également prévus pour faciliter les échanges sur ce chantier.
Dès 2027, des ateliers «règles de vie» seront organisés. En effet, avec le flex office, les habitudes de travail évoluent. Le principe de place nette sera à respecter, à savoir :
- Pas d’affaires personnelles laissées sur le bureau (ordinateurs, dossiers, stylos, mugs, etc…) ;
- Utilisation de casiers ou rangements individuels pour stocker ses effets personnels en dehors des espaces communs ;
- Préparation du poste pour le prochain utilisateur. Le bureau doit être prêt à accueillir un autre collègue dès le lendemain (nettoyage du bureau, …).
D’autres règles devront également être définies, notamment pour les appels téléphoniques, les visioconférences, …
A ce stade, la forme que prendront les règles de vie (règlement intérieur, affiches pour chaque type d’espace, … ) n’est pas encore connue.
Ces règles communes sont à définir en amont de l’emménagement dans le nouveau bâtiment et devront être partagées par les agents. Ensuite, après l’emménagement, il sera nécessaire de les faire vivre et de les ajuster en fonction du vécu et de la réalité, de la vie des équipes et de ce qui est souhaité par les équipes.
A l’usage du bâtiment, des ajustements de la destination des espaces de travail seront possibles. Par exemple, une salle de réunion pourra devenir une salle silence ou inversement. De même, le bâtiment sera modulable mais il ne faudra pas changer les cloisons à outrance.
Si des actions sont menées pour accompagner le changement et faciliter l’appropriation de cette nouvelle organisation, le flex office demeure une évolution contraignante pour les agents, notamment dans leurs pratiques de travail.
La CFDT-Agriculture alerte sur certains plateaux prévus pour accueillir jusqu’à 18 personnes, ce qui fait beaucoup de monde et risque de dégrader les conditions de travail des agents, notamment en raison des nuisances sonores.
L’administration répond que tout sera mis en place pour réduire les nuisances sonores par les équipements (mobiliers, casques, …) mais aussi par l’application des règles de vie. Elle insiste également sur le fait que ce n’est pas parce que dans un espace de travail il y a 18 postes que les 18 agents seront présents en même temps. Cette situation devrait être très rare.
La CFDT-Agriculture alerte sur les parois vitrées qui sépareront les espaces de travail des couloirs, notamment pour permettre aux agents de travailler en toute discrétion mais aussi parce que le verre n’est pas réputé pour absorber le bruit ambiant, bien au contraire.
L’administration répond qu’elle mettra tout en œuvre pour réduire les inconvénients liés à ces parois en verre, notamment par l’ajout de stores ou de bandeaux sur les vitres. Ce point sera traité après l’emménagement des collègues et en fonction de ce qui ressortira à l’usage de ces espaces.
Les espaces vitrés ont été pensés pour augmenter la luminosité des espaces de travail. Les stores peuvent donc amener plus de modularité.
Pour la CFDT-Agriculture, il serait pertinent d’envisager l’utilisation de parois constituées de verre acoustique pour absorber le bruit ambiant, en particulier dans les espaces de travail de 18 personnes, le verre standard ayant une capacité d’absorption du bruit très faible.
Surfaces contraintes… et si le flex office permettait d’améliorer la QVCT ? Le pari de la SDLP…
Dans notre article précédent (à relire ICI), nous vous avions communiqué les modalités d’échanges mises en place pour concerter les agents sur ce projet de flex office. Quatre scénarios pour l’organisation des espaces de travail avaient été présentés et le choix était prévu pour l’automne.
Le scénario retenu est le quatrième, organisé par territoire. Il repose sur une répartition des espaces de travail par bureaux tout en conservant une certaine souplesse, certains espaces pouvant être partagés par des agents issus de bureaux différents.
Pour préparer cette transition, 2 webinaires ont été organisés avec les agents ainsi que des échanges au sein de chaque bureau concerné.
Pour un effectif de 47 agents, il y aura 35 postes de travail plus 2 postes de travail en bureau partagé. Le rapport entre le nombre de postes de travail et le nombre d’agents est de 0, 8. A cela, il faut ajouter les postes de travail des salles de réunion, des bulles, des salles silence et du cœur de vie. On arrive alors à 85 positions pour 47 agents, soit un ratio de 1,8 quand il est recommandé d’avoir un ratio de 1,5.
Des règles de vie seront élaborées en amont de l’emménagement des équipes. Elles seront évolutives en fonction du vécu des agents. Un retex sera réalisé pour identifier ce qui marche et ce qui ne marche pas, adapter si nécessaire mais aussi alimenter les futures réflexions de mise en place du flex office.
Dans ces bureaux, le téléphone se fera par l’ordinateur et il y aura recours au wifi et non au filaire pour l’accès au réseau informatique.
Pendant les travaux, certains espaces devront être libérés et les espaces restants seront densifiés. Il est prévu du télétravail exceptionnel pour limiter la pression sur les espaces de travail restants.
Pour la SDLP, l’intérêt du flex office est d’avoir des espaces ouverts mais au vu des contraintes du bâtiment, les ouvertures ont été limitées.
La CFDT-Agriculture reste vigilante et mobilisée sur le suivi de ce dossier, compte tenu du risque réel de dégradation des conditions de travail. Il sera important de pouvoir réagir rapidement en cas d’alerte. N’hésitez pas à nous contacter si c’est le cas.
Varenne : Ravalement de façade et huisseries … des nuisances sonores à prévoir !
Avec la dégradation de la façade du bâtiment de Varenne côté rue, des filets ont été mis afin de protéger les piétons de chutes éventuelles de morceaux de façade.
L’opération se déroulera en 3 phases avec la mise en place d’échafaudages. Les accès aux bâtiments resteront cependant ouverts, à l’exception de la période où les portes seront changées. Des informations plus précises à ce sujet seront communiquées aux agents en temps voulu.
Il y aura une phase de préparation de 2 mois à partir de décembre. Ensuite à partir de janvier, la première phase débutera et chaque phase durera 11 mois. Les nuisances sonores ne seront pas en continu. Les travaux consisteront à restaurer la pierre et à changer les huisseries.
Pour le changement des huisseries, les modalités ne sont pas encore définies mais le bureau devra être inoccupé au moment de leur remplacement. Des solutions de repli seront proposées et le détail sera communiqué aux agents concernés.
Bâtiment C : remplacement des huisseries
Le remplacement des huisseries va débuter prochainement. Il reste à valider la mise en place du prototype. Dès lors qu’il sera validé, les travaux pourront démarrer : 12 semaines de travaux sont à prévoir.
L’organisation du chantier est en cours d’élaboration et les informations seront données aux agents pour le jour du changement : bureaux de repli, télétravail,… car les bureaux doivent être inoccupés au moment du remplacement des huisseries.
Barbet de Jouy : les travaux sont terminés
L’administration est actuellement dans la phase de réception des travaux aujourd’hui terminés (pour rappel remplacement des huisseries, reprise d’étanchéité et d’isolation thermique de la toiture).
Rénovation de la sous station de la chaudière de Varenne
La mise en chauffe va être réalisée prochainement.
La sous station de Varenne a été changée car elle était vieillissante, et dans l’objectif qu’elle soit plus souple pour affiner les réglages et piloter le chauffage des bâtiments dans le cadre de la sobriété énergétique. Les échangeurs avec le réseau de chauffage urbain, pour intégrer la chaleur du réseau de chauffage urbain, ont également été changés.
Les autres sous stations seront remplacées progressivement après l’hiver, lorsque le chauffage sera coupé.

