Rupture conventionnelle : doctrine relative à l’examen des demandes et calendrier prévisionnel

La note de service SG/SRH/SDCAR/2022-294, concernant les éléments de doctrine relatifs à l’examen des demandes de rupture conventionnelle à l’initiative des agents du MAA et le calendrier 2022, vient de paraître.

Vous la trouverez en bas de cet article.

La présente note a pour objet de présenter les éléments de doctrine applicable à l’examen des demandes de rupture conventionnelle prévue par la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 modifiée de transformation de la fonction publique modifiée et par ses décrets d’application, mise en œuvre au MAA.

Afin de permettre aux agents relevant du ministère de l’agriculture et l’alimentation de mieux appréhender les éléments transversaux d’analyse qui sont opérés lors de l’examen des demandes de rupture conventionnelle par cette commission, la présente note de service précise, en son annexe 1, les éléments de doctrine relatifs à la caractérisation de l’intérêt de l’administration, à la demande de l’agent et aux dispositifs alternatifs mobilisables.

L’annexe 2 fixe le calendrier prévisionnel d’examen par la commission d’examen des demandes  pour l’année 2022.

La CDFT regrette que les délais d’information sur la suite donnée à un examen en commission ne soient pas précisés dans la présente note de service.

 

 

NS 04 2022 _ doctrine examens demandes et calendrier 2022


Ruptures conventionnelles : bilan 2021, suivi et doctrine au MAA

Le groupe de travail réuni le 22 février 2022 était présidé par Xavier Maire, chef du SRH, en présence de Laurent Belleguic, sous-directeur (SDCAR) et de son adjointe Virginie Chenal arrivée récemment.

Après le premier point d’étape effectué lors du CTM du 28 janvier 2021 au cours duquel les premiers chiffres avaient été transmis (voir notre article), le SRH a présenté, pour l’année 2021, le bilan statistique des demandes déposées et instruites, puis a exposé la procédure et la doctrine.

168 demandes ont été déposées en 2021, dont plus de 75% ont fait l’objet d’un examen en commission.

Sur ces 127 décisions rendues, 55 décisions ont été favorables et 72 défavorables. 41 demandes n’ont pas fait l’objet d’un examen, soit parce que l’agent a renoncé au dispositif, soit parce que le dossier n’a pas encore été instruit par l’administration.

À la demande des organisations syndicales, Xavier Maire précise que les chiffres donnés seront également exprimés en pourcentage des effectifs (corps, catégorie, structure, genre).

Pour Xavier Maire, le nombre de dossiers traités à ce jour n’est pas suffisant pour tirer des conclusions définitives pour le ministère.

Depuis la sortie le 4 novembre 2020 de la note de service qui précisait les modalités du dispositif au sein du ministère de l’Agriculture, la CFDT déplorait beaucoup de retard dans le traitement des dossiers, sans aucune information des agents pour leur passage en commission.

À ce jour, Laurent Belleguic souligne que le stock de demandes a été résorbé. Désormais les demandes sont instruites au fil de l’eau et le délai d’instruction est plus court.

La CFDT martèle qu’elle regrette l’absence cruelle d’information des agents qui ont déposé une demande de rupture conventionnelle. Ces derniers ignorent la date de passage en commission et ne peuvent se projeter sur « leur vie d’après », soumise à la décision de l’administration. Cette information est un vrai enjeu pour l’agent qui attend la décision afin d’envisager son avenir, un poste à prendre ou une entreprise à créer par exemple.
Les organisations syndicales demandent la fréquence des commissions.

Le SRH s’engage à informer l’agent quelques jours avant le passage de son dossier en commission ; de plus, il précise que les commissions se tiennent mensuellement, le dernier vendredi de chaque mois et qu’une dizaine de commissions se sont déroulées à ce jour.

Certaines des principales motivations des agents qui font une demande sont l’usure professionnelle, un départ anticipé à la retraite, un motif familial (s’occuper de ses parents âgés), l’état de santé, le rapprochement familial ou une réorientation professionnelle.
Laurent Belleguic précise que les choix des agents sont souvent multicritères. Les avis rendus le sont au regard de la solidité du projet, de la pertinence du motif de rupture (ce dispositif ne doit pas se substituer à d’autres dispositifs plus adaptés à la situation que rencontre l’agent : adaptation du poste, formation, congé proche aidant, disponibilité pour convenance personnelle, retraite progressive, indemnité de départ volontaire, licenciement… ) et de la situation sociale de l’agent au regard de la rupture.

De plus, le ministère étudie l’impact du départ de l’agent au sein de la structure au regard notamment de la tension sur le métier et des compétences rares.

Les organisations syndicales regrettent que la question du montant de rupture soit évoquée tardivement dans le processus.

Le SRH répond que conformément à la note de service, le montant proposé de l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle doit être abordé lors du 3e entretien entre l’agent et l’administration.

Pour conclure, Xavier Maire souligne l’importance des éléments de doctrine qui sont clairement exposés dans le document transmis, disponible à la fin de cet article (diapositives de 14 à 20).

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre fiche pratique sur la rupture conventionnelle au MAA.

La CFDT reste à vos côtés. N’hésitez pas à nous solliciter.

 

 


Fiche pratique : la rupture conventionnelle au MAA

 

Calquée sur ce qui existe déjà pour le secteur privé, la rupture conventionnelle consiste en un accord mutuel par lequel un agent public (fonctionnaire titulaire ou contractuel en CDI) et son administration conviennent des conditions de cessation définitive de fonctions de l’agent.

Cette fiche pratique présente le dispositif mis en place au ministère de l’Agriculture. Elle vient en complément de notre fiche pratique présentant le cadre général de la rupture conventionnelle dans la fonction publique.

Deux articles dédiés peuvent également être consultés : La rupture conventionnelle dans la fonction publique et Mise en œuvre de la procédure de rupture conventionnelle au MAA.

 


Fiche pratique : la rupture conventionnelle dans la fonction publique

 

Calquée sur ce qui existe déjà pour le secteur privé, la rupture conventionnelle consiste en un accord mutuel par lequel un agent public (fonctionnaire titulaire ou contractuel en CDI) et son administration conviennent des conditions de cessation définitive de fonctions de l’agent.

Cette fiche pratique présente le dispositif mis en place pour la fonction publique, ainsi que des liens vers les textes essentiels. Elle est complétée par une seconde fiche qui explore son application au ministère de l’Agriculture.

Deux articles dédiés peuvent également être consultés : La rupture conventionnelle dans la fonction publique et Mise en œuvre de la procédure de rupture conventionnelle au MAA.