PLF, PLFSS : le point à mi-parcours toolTips('.classtoolTips185','Projet de loi de finances'); toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social');

 

Le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale sont à présent entre les mains des sénateurs. Vue la teneur des débats, une adoption avant le 31 décembre 2025 semble compromise. Un point en matière de calendrier s’impose.

Dans la nuit du 21 au 22 novembre, les députés ont massivement rejeté le projet de loi de finances, à présent entre les mains des sénateurs. Quelques jours plus tôt, le 12 novembre, ces mêmes députés avaient déjà transmis (sans vote) aux sénateurs le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. La chambre haute doit à présent se prononcer sur ces deux textes, mais les délais sont extrêmement contraints : le vote du PLF (en première lecture) est prévu au plus tard le 15 décembre ; celui du PLFSS le 26 novembre.

Vers l’adoption d’une loi spéciale ?

Les « jours utiles » commencent donc à manquer lorsqu’il s’agit de trouver une voie de passage. Le PLF doit en effet être adopté au plus tard le 23 décembre pour être promulgué avant le 31 décembre (le temps que le Conseil constitutionnel puisse se prononcer). Le PLFSS, quant à lui, doit être adopté avant le 13 décembre. Comme il semble improbable que les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat parviennent à se mettre d’accord en Commission mixte paritaire (CMP) (elle réunit sept députés et sept sénateurs), le temps d’une seconde lecture à l’Assemblée et au Sénat est compté… mais indispensable eu égard au fameux compromis voulu par le Premier ministre, qui s’est clairement engagé à ne pas recourir au 49-3.

Le scénario actuellement sur la table (et le plus probable) verrait le gouvernement faire adopter une loi spéciale (avant le 19 décembre). Une telle mesure permettrait de reconduire le budget 2025 pour 2026 – afin de pouvoir lever l’impôt et payer les fonctionnaires –, le temps que les parlementaires finissent d’examiner les PLF et PLFSS. C’est la procédure qui avait été utilisée après la censure de Michel Barnier. Le budget 2025 n’avait pu s’appliquer qu’à partir du 1er mars, le temps que le gouvernement Bayrou parvienne à faire adopter un nouveau projet de loi de finances…

> Par Jérôme Citron
Rédacteur en chef adjoint de CFDT Magazine

D’après l’article initialement publié par Syndicalisme Hebdo




DuoDAY 2025, une journée très positive à la CFDT-Agriculture

 

Pour la deuxième année, à l’identique d’autres services du ministère, la permanence de la CFDT-Agriculture a eu le plaisir d’accueillir dans le cadre du DuoDay, Vincent de ALMEIDA.

Un profil intéressant tourné vers les RH

Notre invité pour cette journée a un profil de formation et un parcours professionnel très ciblés sur le monde des ressources humaines. Titulaire depuis 2011 d’un MBA en ressources humaines (Master of Business Administration – diplôme international en gestion et management) qu’il a réalisé en partie aux Etats-Unis et au Portugal, il a rapidement enchainé sur une première expérience professionnelle.

Son parcours l’a amené à travailler à ce jour uniquement dans le secteur privé, et à acquérir de l’expérience en entreprises ou dans des cabinets privés sur de multiples fonctions RH (recrutement, gestion administrative et paie, entretien professionnel, analyse de besoins RH et rédaction de fiches de postes, santé et sécurité au travail…).

Vincent de Almeida souhaite à présent rejoindre un métier RH dans la fonction publique (territoriale ou d’Etat) pour continuer son parcours professionnel. Il est aujourd’hui inscrit dans une formation le préparant au concours de rédacteur territorial (spécialité droit public) pour éventuellement rejoindre la fonction publique territoriale.

De multiples échanges au cours de cette courte journée

Vincent a passé la journée avec les permanents autour de trois moments identifiés :

  • Une présentation de l’ensemble des permanents et de leurs parcours respectifs
  • Le fonctionnement administratif et politique de la permanence (rôles et missions, adhésions…)
  • La communication interne et externe.

Il a pu ainsi partager sur une journée le quotidien d’une permanence syndicale, y compris dans ses moments plus conviviaux !

Il a été particulièrement intéressant de partager les points de vue sur certains aspects de communication, l’utilisation des réseaux sociaux ou de l’IA, de croiser les points de vue «générationnels» et surtout de profiter de la «positive attitude» de Vincent pendant ces quelques heures. Une belle rencontre, un beau moment, une belle leçon de vie que nous vous invitons à partager dès que possible.

Jamais deux sans trois !

Pour la CFDT-Agriculture, cette journée constitue immanquablement une expérience humaine et professionnelle à renouveler.

La CFDT-Agriculture remercie tout d’abord les services du BASS pour l’accompagnement et plus particulièrement notre référente Handicap.

La CFDT-Agriculture tient également à remercier sa permanente, Brigitte CHELFI, pour son investissement constant pour la réalisation du DuoDay et son initiative lancée il y a presque deux ans maintenant. Deux expériences d’accueil particulièrement réussies mais un passage de témoin est aujourd’hui prévu, Nathalie LEBRETON reprendra le flambeau pour la prochaine édition car il n’est pas question de s’arrêter là. Jamais deux sans trois comme qui dirait !

De la part de Vincent de ALMEIDA à la permanence :

″Je tenais à vous remercier très sincèrement pour l’accueil que vous m’avez réservé lors de la journée Duoday. Votre disponibilité, votre bienveillance et le temps que vous m’avez consacré m’ont permis de mieux comprendre vos missions et l’engagement de la CFDT envers les agents du ministère de l’Agriculture.

J’ai particulièrement apprécié la qualité des échanges, la transparence avec laquelle vous m’avez présenté votre fonctionnement, ainsi que le soin que vous avez pris pour répondre à mes nombreuses questions.

Cette immersion a été particulièrement enrichissante pour moi et a confirmé mon envie de travailler dans un environnement tourné vers l’accompagnement et le service public.

Vincent de Almeida″

Bref un grand merci à toutes et tous !




Le gouvernement lance une conférence sur le travail et les retraites toolTips('.classtoolTips247','Office national des forêts

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Jusqu’en septembre 2026, les partenaires sociaux sont invités à débattre autour de trois grandes thématiques : la qualité de vie au travail, les parcours professionnels et l’avenir des retraites.

Marylise Léon (au centre) et Mylène Jacquot (à gauche), secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, à l’issue de leur rendez-vous du 4 novembre au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Marylise Léon (au centre) et Mylène Jacquot (à gauche), secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, à l’issue de leur rendez-vous du 4 novembre au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.© Syndheb

Le gouvernement assure croire au dialogue social et entend le faire savoir. Les budgets de l’État et de la Sécurité sociale ne sont pas encore adoptés, mais cela n’a pas empêché le ministre du Travail, accompagné du ministre délégué à la Fonction publique, de lancer, mercredi 4 novembre, une conférence sur le travail et les retraites. L’objectif d’une telle initiative est de proposer aux organisations syndicales et patronales «un espace de discussion ouvert […] qui permettra notamment d’éclairer la prochaine élection présidentielle».

Trois grands rendez-vous et des ateliers au Cese

Concrètement, les travaux de cette conférence sur le travail et les retraites sont censés se dérouler au Cese (Conseil économique, social et environnemental) à Paris, jusqu’en septembre 2026. Trois rendez-vous sont annoncés autour de trois grandes thématiques. Le premier, qui doit se tenir début décembre 2025 (la date exacte n’est pas encore connue) s’intitule «Travailler mieux». L’idée est d’aborder les questions de prévention, de conditions de travail, de qualité de vie au travail et de performance sociale et économique «dans un contexte où le rapport au travail change». Le deuxième rendez-vous, programmé au printemps 2026, sera consacré à l’emploi et aux parcours professionnels. Enfin, le dernier grand rendez-vous se penchera sur l’avenir des retraites. Entre ces trois «grand-messes», des ateliers se dérouleront afin de faire avancer la réflexion.

La conférence sera coordonnée par Jean-Denis Combrexelle, haut fonctionnaire bien connu des partenaires sociaux pour avoir été à la tête de la Direction générale du travail (DGT) pendant treize ans. Il bénéficiera de l’appui de deux autres garants : Anne-Marie Couderc (femme politique et cheffe d’entreprise) et Pierre Ferracci (dirigeant fondateur du cabinet de conseil aux élus syndicaux Secafi). Ensemble, ces trois personnalités «auront la charge de coconstruire avec les partenaires sociaux le programme de chaque atelier», explique le gouvernement.

La CFDT prête à avancer ses propositions

Toutes les organisations syndicales et patronales qui participaient à cette réunion de lancement ont annoncé qu’elles comptaient s’investir dans cette initiative gouvernementale. «Le format de cette conférence nous va bien», a ainsi réagi Marylise Léon à la sortie de cette réunion de lancement. «La CFDT a toujours dit qu’il fallait parler en amont du travail pour pouvoir réfléchir intelligemment à la question des retraites. Dont acte. Nous avons des choses à dire et des propositions à faire

Seul le Medef a fait savoir qu’il ne participerait pas à cette conférence. Un positionnement à la fois étonnant et inhabituel qui révèle la fébrilité de la première organisation patronale française et le peu de cas qu’elle fait du dialogue social dans la période. «Cela fait des années que le Medef n’a rien à dire sur le travail», a résumé Marylise Léon, jugeant que cette politique de la chaise vide n’était «pas responsable».

> Jérôme Citron
Rédacteur en chef adjoint de CFDT Magazine




La fonction publique, de nouveau sous la coupe de Bercy ?

 

La fonction publique, de nouveau sous la coupe de Bercy ? La question revient régulièrement dans l’histoire administrative française : la fonction publique peut-elle vraiment s’émanciper de Bercy ? Après plusieurs allers retours entre tutelle budgétaire et ministère dédié, le portefeuille revient aujourd’hui dans le giron des Comptes publics.

Depuis 2020, la fonction publique bénéficiait d’un ministère de plein exercice, dirigé d’abord par Amélie de Montchalin. Mais la nomination de David Amiel comme ministre délégué à la Fonction publique et à la Réforme de l’État, rattaché cette fois directement à Bercy, marque un changement de cap. Pour plusieurs organisations syndicales, c’est un «très mauvais signal» envoyé aux agents publics, qui redoutent une vision strictement comptable du service public et «la tutelle austéritaire» des finances.

Ce n’est pourtant pas une première. Depuis sa création en 1945, la fonction publique a souvent oscillé entre indépendance et rattachement budgétaire (voir plus bas). Jusqu’en 2007, elle dépendait directement du Premier ministre, avant d’être intégrée, en 2009, au ministère du Budget et des Comptes publics. Elle avait brièvement migré vers le ministère du Travail et de la Solidarité en 2010, avant de revenir dès la fin de la même année dans le périmètre du Budget et de la Réforme de l’État. Ce n’est qu’en 2020 qu’elle avait retrouvé un ministère autonome, centré sur la transformation publique.

Le retour sous la houlette de Bercy permet à Amélie de Montchalin, désormais ministre des Comptes publics, de reprendre un domaine qu’elle connaît bien : c’est elle qui avait obtenu un accord unanime sur la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics. Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, reconnaît que «ce rattachement peut interroger», mais souligne aussi que «l’expérience de la ministre lui permet de bien connaître le sujet».

Quant à David Amiel, il s’était déjà engagé sur les conditions de vie des agents publics, notamment en proposant un rapport, suivi d’une proposition de loi visant à améliorer leur accès au logement — texte resté inachevé, faute de temps parlementaire.

Pour mémoire :

Petit récapitulatif des grandes périodes où la Fonction publique a été placée sous la tutelle du ministère des Finances (ou d’un portefeuille commun) sous la Ve République :

De la naissance de la Ve République (1958) aux années 1970

Au départ, la Fonction publique dépend du ministère des Finances.

  • Sous De Gaulle, le Budget et la Fonction publique sont gérés ensemble, dans un grand ministère technocratique centré sur la rigueur et l’organisation de l’État.
  • Le Secrétariat d’État à la Fonction publique est souvent rattaché au ministre des Finances (ex. : sous Michel Debré, puis Valéry Giscard d’Estaing ministre des Finances de 1962 à 1966).

Les années 1970 : début d’une autonomie relative

  • En 1976, on crée pour la première fois un ministre de la Fonction publique distinct (sous Jacques Chirac Premier ministre, avec Michel Durafour).
  • Mais cette autonomie n’est pas durable : la Fonction publique revient régulièrement sous l’aile du Budget ou des Finances, notamment sous Raymond Barre (1976–1981), où les arbitrages financiers dominent clairement la politique de gestion des agents de l’État.

Alternance de 1981 et années 1980

  • Sous Mitterrand (1981–1986), Anicet Le Pors devient ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique — c’est une période d’autonomie forte, symbolisée par la loi du 13 juillet 1983 (statut général des fonctionnaires).
  • Ensuite, sous les cohabitations (Chirac puis Balladur), la Fonction publique repasse partiellement sous Bercy, notamment via le Budget et la Réforme administrative.

Fin des années 1990 à début 2000

  • Sous Jospin (1997–2002), Michel Sapin puis Émile Zuccarelli gèrent la Fonction publique de façon autonome.
  • Mais à partir de 2002 (Raffarin–Villepin–Fillon), la Fonction publique est rattachée au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie :
  • ➜ C’est la fameuse période du “Ministère de la Réforme de l’État et de la Fonction publique” sous tutelle de Bercy (notamment avec Renaud Dutreil).

Sous Sarkozy (2007–2012)

  • Rattachement très net à Bercy : création du Ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique (Éric Woerth).
  • ➜ C’est la période la plus marquée par une gestion budgétaire stricte, avec la RGPP (Révision générale des politiques publiques).

Depuis 2012

  • Sous Hollande, la Fonction publique revient sous la responsabilité d’un ministre de plein exercice (Marylise Lebranchu, puis Annick Girardin), séparée de Bercy.
  • Sous Macron, en revanche, il y a de nouveau un rapprochement avec le Budget
  • ➜ De 2017 à 2020, Gérald Darmanin est ministre de l’Action et des Comptes publics, incluant la Fonction publique.
  • ➜ En 2020, Amélie de Montchalin devient ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, rattachée au Premier ministre — donc hors tutelle directe des Finances.
  • ➜ En 2022, Stanislas Guerini conserve cette position autonome.

 

> Source : CFDT-UFETAM 




CSA de réseau des DDI du 6 novembre 2025 toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social'); toolTips('.classtoolTips277','Direction départementale interministérielle'); toolTips('.classtoolTips298','Service d’économie agricole (relevant des DDT ou DDTM)');

 

Retour sur la réunion du Comité Social d’Administration (CSA) de réseau des Directions départementales interministérielles (DDI) du 6 novembre 2025.

3 de départ

La CFDT était représentée par Emmanuel Biseau (titulaire), Lydie Duray (suppléante) et Eric Tavernier (expert).

Un seul être vous manque…

Et le sentiment d’indifférence polie, teintée de mépris, du MI pour les représentants des agents des DDI ne fait que se confirmer.

En effet, il n’y a que trois CSA par an, et le SG du MI, ainsi que son adjoint, n’étaient pas présents pour présider la séance…

Pour la CFDT cela fait désordre et c’est peu de le dire.

Service minimum

La séance est donc présidée par la directrice des ressources humaines, Madame Bossart Trignat, qui n’a même pas eu de propos d’introduction pour présenter ce qui s’est passé ces derniers mois et donner des perspectives pour les mois prochains. Le service minimum a été activé du côté du MI… là, aussi du côté de la CFDT cela ne passe pas.

Fausse route ?

Pour en finir sur ce point, la présidente ne réagit même pas aux différentes déclarations liminaires (ICI celle de la CFDT) des organisations syndicales, renvoyant directement à la FS ou à la suite de la réunion du jour… Décidément il y a de quoi avaler de travers.

Be bop

Le budget 2026 nous est présenté et notamment le BOP 354, celui qui, en grande partie concerne les DDI.

A priori 2026 devrait être une année «normale», les déplacements et les formations devraient de nouveau faire partie de notre quotidien. Pour la CFDT, cela devient indispensable après une année 2025 particulièrement difficile et même régressive. Nombre de collègues ont eu des contraintes pour se déplacer dans le cadre de leur travail et beaucoup d’autres n’ont même pas pu se former.

Cela dit, la CFDT reste très prudente et attend de voir car il est quand même prévu une stabilisation des dépenses de fonctionnement… ce qui dans la vie réelle ne peut que nous inquiéter, mais -soyons rassurés- pour le MI tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Une hausse qui ne passe pas

Cela peut paraître étonnant mais la CFDT s’inquiète de la hausse des dépenses d’investissement en matière d’immobilier, qui plus est assortie de menaces sans précédents sur les conditions de travail et le bon accomplissement des missions.

Dans notre déclaration liminaire, nous avons dénoncé le risque très élevé, voire inéluctable, que la densification telle que proposée par la circulaire Borne, fait peser sur le quotidien des agents. En effet, et pour mémoire, celle-ci prévoit pour tous les nouveaux projets des surfaces brutes de bureaux (y compris couloirs, toilettes, salles de réunion, de cantine, archives, etc.) de 16 m² par résident contre 20 m² par agent aujourd’hui, le tout en prenant désormais en compte des surfaces techniques auparavant décomptées. Ainsi, pour prendre un exemple, dans le cas de la DDTM 30 cela fait passer le bâtiment d’environ 224 agents à plus de 320 agents…

L’absurdité de l’État conduit à mettre en place des open spaces en 2025, solutions que les entreprises privées abandonnent depuis au moins 10 ans, toutes les études démontrant que cela nuit drastiquement à la productivité, à la qualité du travail et au bien-être des salariés.

Pour la CFDT, ces ratios absurdes vont dégrader pour longtemps nos conditions de travail, nous avons alerté le MI depuis plus d’un an. Vu de Paris, ce ne sont que des chiffres, vécu sur le terrain c’est brutal.

Je vais bien tout va bien

Un état des lieux des SGCD issu d’un sondage auprès de ceux-ci, nous est présenté. C’est plutôt un bilan quantitatif sur l’organisation des SGCD.

Il ressort de celui-ci que globalement ça va plutôt bien et pourtant …

Et pourtant sur le terrain, notamment au niveau RH c’est toujours compliqué pour les collègues en DDI malgré l’investissement des agents des SGCD.

Et pourtant, le problème est global, il provient aussi des services RH des ministères, parfois dépeuplés, mais au bout du compte ce sont les agents en DDI qui trinquent (paie en retard, indemnités télétravail non versées, retenues sur salaires non échelonnées, agents en CLM/CLD en déshérence, promotions oubliées, mobilités obscures, etc.).

Et pourtant, sur la partie qualitative, c’est moins bien donc on nous annonce des réécritures de contrat de service sans forcément d’information des OS locales, des réorganisations du service RH de proximité et des projets de service en cours.

Donc, tout ne va pas si bien mais toujours sans dialogue social. Pourquoi ? La critique serait-elle mal acceptée ? La remise en question, elle, n’a que trop tardé.

Camargue

Pour la CFDT, il est grand temps de prendre le taureau par les cornes, d’identifier sur la chaîne RH ce qui coince et d’y remédier. Isoler chaque chaînon ne règle rien, bien au contraire, le problème est global.

Le recours grandissant, au point d’en devenir massif, de contractuels -non formés et jetables- dans les RH, n’améliore pas la qualité du service rendu et fait peser sur les quelques titulaires restants un poids croissant en terme d’accompagnement.

Sœur Anne et Bernardo

Pour l’instant, l’administration reste globalement aveugle aux différents rapports d’inspection ou parlementaires et sourde aux alertes claironnées par les OS, mais rien ne change, nous ne voyons rien venir. La seule déconcentration de certains actes administratifs ne saurait modifier réellement la donne, si ce n’est surcharger plus encore des services RH de SGCD impuissants.

Oasis

Pour revenir à l’état des lieux des SGCD, l’enquête indique qu’une trentaine de comités de suivi locaux ont été mis en place. Pour la CFDT, c’est un mirage puisque dans plusieurs cas, ceux-ci ne sont que de l’affichage. Ils n’ont pas ou peu été réunis et n’ont été qu’un lieu d’échanges descendants. Bref, rien de ce qui est dans l’esprit de ces comités de suivi. L’intelligence locale, la fameuse, a encore eut son effet, afficher sans pourtant faire escomptant sur la myopie inavouée de l’administration centrale du MI qui ne peut -ou ne veut- contrôler la réalité des assertions remontant du terrain.

Malabar

Quand y’en a marre… les organisations syndicales se fâchent et quittent la salle.

La présentation des pouvoirs dérogatoires des préfets et de la déconcentration RH sont les gouttes de trop.

L’ensemble des organisations présentent une motion intersyndicale, adoptée à l’unanimité des représentants, et quittent la salle.

Marvel

Les pouvoirs élargis des préfets : les conséquences des textes de cet été sur les dérogations auxquelles ils peuvent recourir, nous interrogent, nous inquiètent.

En effet, les dérives dans le pilotage territorial de l’État que ces textes estivaux, mis en œuvre contre l’avis unanime des organisations syndicales au Conseil supérieur de la Fonction Publique d’État, ne font qu’être confortées. Pour nous, le préfet ne peut être l’unique décideur des politiques publiques des différents ministères et rompre le principe d’égalité républicaine.

Si proche, si loin

Pour la CFDT, la déconcentration RH qui pourrait aller dans le bon sens et faciliter le traitement d’un certain nombre de points RH, nous inquiète aussi.

Ainsi, il y a le risque de déplacer vers le SGCD des tâches autrefois faites par les ministères, sans en donner les moyens aux services RH de proximité.

L’autre risque est une uniformisation de certaines règles avec le point de vue de la préfecture.

Un exemple nous vient, un agent demandant une ASA pour préparer un concours, prévue dans le règlement intérieur de sa DDI, en fait la demande au SGCD qui lui répond négativement par une règle vue nulle part ailleurs qu’à la préfecture, au mépris du RI de sa propre DDI.

La déconcentration pourquoi pas, mais en imposant l’unique prisme culturel de la préfecture ! Pour la CFDT c’est non !

Federer

Dans notre déclaration liminaire nous avons demandé le lancement de discussions en vue d’un accord sur la qualité de vie au travail dans les DDI.

L’administration du MI l’a balayé d’un revers de main, renvoyant cela à la formation spécialisée, quand bien même le CSA a compétence sur tous les domaines.

Ce sujet cher à la CFDT sera de nouveau remis sur la table en FS DDI.

France Gall

La fin de séance imposée par les organisations syndicales n’a pas l’air d’avoir trop émue l’administration, c’est peut-être un détail pour elle, mais pour nous cela veut dire beaucoup …

À part ça

Ce compte-rendu de CSA finit par le même mot qu’au début, mépris… et ça, ce n’est pas rien..

 

> Source : CFDT-UFETAM  

 




“La fonction publique est face à un mur de déficit d’attractivité”

 

Rémunérations en berne, inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, conditions de travail dégradées, baisse des effectifs, pyramide des âges vieillissante… : les maux de la fonction publique s’aggravent. Face aux menaces qui pèsent sur les 5,7 millions d’agents et leurs missions, Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, tire le signal d’alarme.

Réduction de la dette publique, austérité… : les discussions autour du budget 2026 s’annoncent tendues, et les boucs émissaires sont tout trouvés. Une fois encore, les agents publics sont perçus comme un coût.

Malheureusement, oui. Nous le disons depuis des années, mais nous le répéterons autant de fois que cela sera nécessaire : cessons de raisonner par le seul prisme budgétaire, raisonnons en termes de service rendu et d’utilité publique. Le service public, ce sont d’abord des femmes et des hommes engagés au service de l’intérêt général et des usagers. Comme certains oublient souvent cette évidence, il est toujours de bon ton de le rappeler. Si la fonction publique doit bien évidemment évoluer, cela ne peut se faire qu’avec une véritable réflexion sur le sens, les missions et les services publics que nous voulons pour demain. Cela ne pourra pas se faire sans une réelle reconnaissance des agents, à la hauteur de leur engagement.

Il semble pourtant que le compte n’y soit pas du tout. Le rapport annuel relatif à l’état de la fonction publique, publié le 23 octobre, révèle une nouvelle baisse des rémunérations…

Hélas, c’était prévisible. On constate une baisse du pouvoir d’achat dans les trois versants de la fonction publique (hospitalière, territoriale et État) de 0,7 % en moyenne, après une baisse de 1,4 % l’année précédente. Nous savons déjà que la situation va s’aggraver puisque le rapport s’appuie sur les données de l’année 2023, qui n’a pas été une année blanche, contrairement à 2024 et 2025.

Que propose la CFDT Fonctions publiques ?

Nous continuons de revendiquer que le travail soit mieux rémunéré. Nous demandons des mesures générales immédiates et le dégel du point d’indice en 2026. Il faut aussi revoir les grilles indiciaires et redonner de la dynamique aux carrières. C’est une question de reconnaissance et d’ascenseur social. Le «détassement» des grilles et un relèvement des niveaux de recrutement, notamment dans les catégories B et C pour les décoller du Smic, doit aussi être une priorité. On ne peut pas attirer des jeunes diplômés en leur proposant des salaires à peine au-dessus du salaire minimum. Si rien n’est fait, la situation continuera de se dégrader. Aujourd’hui, plus de 60 000 postes sont vacants dans les trois fonctions publiques, ce n’est pas un hasard. Et vu la pyramide des âges, il y a urgence à agir. Nous sommes face à ce que j’appelle un mur de déficit d’attractivité.

Plus précisément, de quoi s’agit-il ?

Les postes vacants que j’évoquais sont l’arbre qui cache la forêt. Si les effectifs de la fonction publique ne sont pas renouvelés, on va droit dans le mur. Plus d’un tiers des agents publics ont plus de 50 ans. Cela signifie que, dans les dix années qui viennent, même sans augmentation des effectifs, près de deux millions de recrutements devront être effectués. Comment donner envie à deux millions de jeunes de rejoindre la fonction publique quand il n’y a pas ou peu de perspectives d’évolution ?

J’en profite d’ailleurs pour dire que l’amendement du gouvernement visant au report à 2028 (contre 2026 initialement) de la mise en place de la protection sociale complémentaire dans la fonction publique hospitalière, s’il venait à être adopté, en plus d’être profondément injuste, serait un nouveau coup dur porté à l’attractivité des métiers de nos hôpitaux et de nos établissements publics de santé. Les agents, les patients et leurs familles font les frais de cette situation.

Tout cela n’est donc pas sans conséquences pour les usagers…

Bien sûr. La qualité du service rendu se dégrade ; parfois, le service n’est tout simplement plus assuré. Les agents publics sont admirables. Ils font ce qu’ils peuvent mais on leur demande toujours plus avec toujours moins. La Défenseure des droits alertait d’ailleurs récemment sur les difficultés croissantes d’accès aux services publics et disait que de plus en plus d’usagers découragés renonçaient à leurs droits faute d’interlocuteurs. Voilà une véritable alerte démocratique !

Comment inverser la tendance ?

Par le dialogue social. La fonction publique de demain doit se faire avec et pour les usagers et les agents. C’est la seule voie possible. Nous avons rencontré le nouveau ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la Réforme de l’État [David Amiel] pour rappeler nos priorités et reparler des chantiers qui nous attendent. Ils sont nombreux : protection sociale complémentaire, qualité de vie au travail, transition écologique et numérique, égalité professionnelle, etc. Sur tous ces sujets, la CFDT est prête à négocier. Et nous savons que des améliorations très concrètes sont possibles : chaque fois que les organisations syndicales, légitimes représentantes des agents, et les employeurs publics ont négocié et signé des accords, les agents ont obtenu des avancées réelles.

Justement, concernant l’égalité professionnelle, un accord de méthode, préalable à l’ouverture de négociation, est soumis à la signature des organisations syndicales. C’est un pas dans la bonne direction ?

Oui, mais encore faut-il avancer. Les employeurs publics devront prendre leur responsabilité. L’ambition de la CFDT est d’arriver à l’égalité réelle. Certes, les accords précédents ont permis des améliorations, mais il faut aller plus loin. Là encore, les chiffres sont parlants. Rappelons que les femmes, qui représentent 64 % des agents, ne comptent que pour 49 % des agents parmi les 10 % les mieux rémunérés et seulement 39 % parmi le 1 % le mieux payé. Par ailleurs, à temps de travail équivalent, le salaire net des femmes est inférieur de 9,9 % à celui des hommes. Le rapport rappelle qu’une femme sur quatre travaille à temps partiel (25 %) contre un homme sur onze (9 %). Enfin, tous âges confondus, les femmes déclarent plus fréquemment des maladies chroniques que les hommes (29 % contre 24 %). Chez les moins de 30 ans, 17 % des femmes indiquent souffrir d’une maladie ou d’un problème de santé chronique ou durable, contre 10 % des hommes. Du fait de leurs conditions de travail (de nuit, entre autres), elles sont plus exposées aux risques psychosociaux et aux maladies chroniques. C’est pourquoi nous avons fait en sorte que ces questions soient abordées durant les négociations à venir.




Novembre bleu, c’est lancé pour 2025 !

 

Après la campagne annuelle de sensibilisation sur le dépistage du cancer du sein qui vient de s’achever, d’octobre rose, on passe à novembre bleu, le mois de la mobilisation pour la lutte contre le cancer de la prostate notamment.

Lancée de manière humoristique il y a 20 ans en Australie, cette grande opération de communication s’est rapidement étendue au monde entier pour sensibiliser les hommes au nécessaire dépistage du cancer de la prostate mais également à d’autres maladies masculines. L’opération novembre bleu apparait en France pour la première fois en 2012.

Novembre bleu, pour quoi faire ?

Les actions de communication au cours de ce mois ont trois objectifs majeurs :

  • Sensibiliser l’opinion publique
  • Accroître les dons en faveur de la recherche dans les maladies masculines en particulier le cancer de la prostate qui reste diagnostiqué chez 1 homme sur 8.
  • Inviter les hommes à des dépistages précoces pour prévenir les maladies

Selon la ligue contre le cancer : «Chaque année, plus de 71 000 hommes sont touchés par le cancer de la prostate. Il y a 8 870 décès dus au cancer de la prostate par an en France. Son incidence est en forte augmentation de +8,5 % par an».

Les chiffres sont évidemment alarmants, mais la Ligue contre le cancer précise que «plus le cancer de la prostate est détecté tôt, mieux il est traité».

Quand et comment se déroule le dépistage ?

Un dépistage individuel est recommandé dès l’âge de 50 ans et jusqu’à 75 ans.

Le dépistage repose sur deux examens médicaux principaux :

  • La prise de sang pour mesurer le taux de PSA (antigène prostatique spécifique). Substance reconnue par l’organisme comme étrangère et provoquant une réaction immunitaire avec fabrication d’anticorps contre elle.
  • Le toucher rectal ou palpation dans le cas d’autres maladies que le cancer de la prostate.

La CFDT-Agriculture soutient cette opération de sensibilisation et invite tous ceux qui seraient concernés, notamment par des antécédents familiaux, à se renseigner auprès de leur médecin traitant.

 

> Document joint :
  • Guide de l’assurance maladie sur le dépistage du cancer de la prostate

Brochure 148x210 Prostate_BROPROSTATE22_BD

 




Accès aux services publics : moderniser sans exclure : un défi urgent

Le Sénat vient de publier un rapport sur «L’accès aux services publics : renforcer et rénover le lien de confiance entre les administrations et les usagers». Derrière ce titre institutionnel se cache une réalité bien connue des agents et des usagers : la dématérialisation, si elle simplifie certaines démarches, crée aussi de nouvelles inégalités.

Une fracture numérique et territoriale bien réelle

Le constat est clair : près d’un Français sur deux a du mal à effectuer ses démarches en ligne. Les personnes âgées, les plus modestes, mais aussi de nombreux jeunes sont laissés de côté.

À cela s’ajoute la fermeture de guichets, de trésoreries, de bureaux de poste… autant de services de proximité qui disparaissent et alimentent le sentiment d’abandon dans les territoires ruraux, les quartiers populaires et les outre-mer.

L’humain, toujours indispensable

Le rapport le souligne fortement : aucun outil numérique ne remplacera le contact humain. Le téléphone reste le moyen préféré des usagers pour joindre l’administration, et les accueils physiques sont vitaux pour les démarches complexes.

Les espaces France services, portés à bout de bras par les collectivités locales et leurs agents, jouent un rôle essentiel. Mais leur développement ne doit pas masquer la réalité : ce sont souvent les collectivités qui financent à la place de l’État.

Des usagers piégés par les sites frauduleux

La dématérialisation a aussi ouvert la porte à de nombreux abus : des sites privés font payer des démarches gratuites, imitent les sites officiels ou exploitent la détresse des usagers. Le rapport appelle à renforcer les sanctions et à mieux protéger les citoyens.

Des agents en première ligne

Derrière ces constats, ce sont les agents publics qui tiennent la barque. Conseillers France services, agents d’accueil, conseillers numériques… tous font preuve d’une polyvalence et d’un engagement remarquables. Mais leurs conditions de travail, leurs formations et leurs parcours professionnels doivent être mieux reconnus et valorisés.

La CFDT le répète : moderniser les services publics ne peut se faire sans investir dans les femmes et les hommes qui les font vivre.

Inclusion numérique et IA : vigilance syndicale

Le rapport évoque aussi l’inclusion numérique et l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les services publics. Ces outils peuvent être utiles, mais à deux conditions :

  • qu’ils soient au service des usagers et des agents,
  • et qu’ils respectent la sécurité des données et la transparence.

Sans cela, le risque est grand de renforcer encore les inégalités et de déshumaniser la relation de service public.

Moderniser oui, exclure non !

Au fond, ce rapport vient confirmer ce que la CFDT dénonce depuis longtemps : le tout-numérique ne peut pas être la seule réponse. Il faut garantir à chacun le choix du canal, maintenir des accueils humains de qualité, et donner aux agents les moyens de répondre aux besoins des citoyens.

Un service public moderne, c’est un service public accessible à toutes et tous, qui continue d’incarner l’égalité et la solidarité au cœur de notre République.

> Source : CFDT-UFETAM




Suspension de la réforme des retraites : qu’est ce que cela signifie concrètement ? toolTips('.classtoolTips184','Institut national de l’information géographique et forestière'); toolTips('.classtoolTips220',' Système d\'information géographique');

 

Le Premier ministre a annoncé le 14 octobre, lors de son discours de politique générale, la suspension de la réforme des retraites de 2023, décalant l’âge légal de départ à 64 ans. Pour la CFDT, c’est une première victoire, après 2 années de mobilisation contre cette réforme injuste. Voici ce que cela veut dire.

Depuis 2023, l’âge légal augmente progressivement de trois mois chaque année pour atteindre 64 ans. Actuellement, les travailleurs et travailleuses peuvent partir en retraite à 62 ans et 9 mois. À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 1er janvier 2028, cet âge légal restera à 62 ans et 9 mois. Cela concerne d’abord les personnes nées en 1964. Elles gagnent donc 3 mois, parce qu’elles devaient initialement partir à 63 ans.

Et ensuite, il se passe quoi ?

Ensuite, tout dépendra des résultats aux élections de 2027. S’il y a une majorité pour une nouvelle réforme, alors s’appliqueront les mesures qui seront adoptées à ce moment-là. S’il n’y a pas de nouvelle réforme, alors les personnes nées entre le 1er janvier 1965 et le 31 décembre 1968, pourront quand même partir 3 mois plus tôt, quoi qu’il arrive, que ce que prévoyait la réforme de 2023. Cela va concerner quoi qu’il arrive environ 3,5 millions de personnes.

Pourquoi, pour la CFDT, cette suspension est une première victoire ?

Pour la CFDT, le premier objectif de la suspension est la reconnaissance du refus des 64 ans, largement exprimé par les travailleurs et travailleuses en 2023. Le second objectif, est de rendre possible un nouveau débat sur les retraites en 2027, lors des élections qui se tiendront cette année-là. Et pour cela, il est essentiel de maintenir l’âge et la durée à leur niveau actuel jusqu’au 1er janvier 2028. En 2027, selon les programmes électoraux des uns et des autres, les électeurs pourront décider de l’avenir de la réforme. La suspension, c’est donc une première étape avant celle de 2027.

On parle aussi de la durée de cotisation, ça veut dire quoi ?

Tout d’abord, voici un petit rappel. La durée de cotisation requise pour pouvoir bénéficier d’une retraite au taux plein augmente depuis 2014 pour porter cette durée à 43 années (ou 172 trimestres). C’est la réforme dite « Touraine ». La réforme de 2023 a accéléré le rythme de cette augmentation. Actuellement, les personnes qui partent en retraite doivent justifier de 170 trimestres. Là encore, la suspension maintient à 170 (contre initialement 171) le nombre de trimestres jusqu’au 1er janvier 2028. Et là encore, cela concerne les personnes nées en 1964. À partir de 2028, c’est le même principe que pour l’âge. S’il y a une nouvelle réforme après les élections, les mesures adoptées s’appliqueront. S’il n’y a pas de nouvelle réforme, alors les personnes nées en 1965 gagneront quand même un trimestre et devront justifier de 171 trimestres au lieu de 172.

Comment et quand va se décider la suspension ?

Pour qu’une suspension voit le jour, il est déterminant que le Premier ministre en fasse la proposition, sans quoi la réforme aurait continué à s’appliquer. Mais le Premier ministre ne peut pas décider tout seul. Maintenant, il faut une loi et c’est aux parlementaires de l’adopter. Cela devrait être le cas d’ici la fin de l’automne.

Quelles sont les autres annonces concernant les retraites ?

Il a également été annoncé une amélioration de la retraite des femmes : celles qui ont eu des enfants bénéficient de trimestres en plus. Contrairement à ce qui est le cas actuellement, elles pourront faire valoir certains de ces trimestres pour partir en retraite anticipée pour carrière longue. Il a aussi été annoncé que la règle des « 25 meilleures années » serait assouplie également pour les femmes avec des enfants, ce qui leur permettra d’avoir une meilleure pension. Ces deux mesures sont des revendications de la CFDT, gagnées lors du conclave.

 

> Source : CFDT-UFETAM   
Communiqué de presse CFDT de la suspension :

Retraite_Communiqué presse_14102025




Les principaux indices : SMIC, Allocations familiales, Chômage, Retraite… toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips214','FranceAgriMer'); toolTips('.classtoolTips217','Internet protocol (base du système d\'acheminement sur Internet)');

 

Fiche mise à jour au 1er octobre 2025

SMIC

  • 11,88 € brut de l’heure – (soit 9,40 € net)
  • 1 801,80 € brut (soit 1 426,30 € net) par mois pour 35h hebdomadaires
  • A défaut d’accord ou convention, les taux de majoration sont fixés à :
    • 25 % pour les 8 premières heures supplémentaires travaillées dans la même semaine (de la 36ème à la 43ème heure)
    • 50 % pour les heures suivantes

SALAIRE HORAIRE DE BASE OUVRIER ET EMPLOYÉ

Hausse de 0,7 % au 1° trimestre 2025
Hausse de 2,1 % sur un an (résultats définitifs)

MINIMUM GARANTI

Servant de référence pour diverses allocations ou indemnités sociales, il est établi à 4,22 € en 2025.

PLAFOND SÉCURITÉ SOCIALE

3 925 € par mois
47 100 € par an (chiffres pour 2025).

PRIX A LA CONSOMMATION

Hausse de 0,2 % en juillet
Hausse de 0,4 % en août
Hausse de 0,9 % sur un an.

ALLOCATIONS FAMILIALES

Montants 2025 calculés sur le revenu net catégoriel de 2023.

* Avec 2 enfants à charge :

  • Revenus de 78 565 € ou moins par an, le montant est de : 151,05 €
  • Revenus compris entre 78 565 € et 104 719 € : 75,53 €
  • Plus de 104 719 € : 37,77 €

* Avec 3 enfants à charge :

  • Revenus de 85 111€ ou moins par an, le montant est de : 344,56 €
  • Revenus compris entre 85 111€ et 111 265 € : 172,29 €
  • Plus de 111 265 € : 86,14 €

* Avec 4 enfants à charge :

  • Revenus de 91 657 € ou moins par an, le montant est de : 538,08 €
  • Revenus compris entre 91 657 € et 117 811 € : 269,04 €
  • Plus de 117 811 € : 134,53 €

ASSURANCE MALADIE

Les dépenses du régime général augmentent de 3,7 % sur un an à la fin juillet 2025

RSA : REVENU MENSUEL DE SOLIDARITÉ ACTIVE

Variant en fonction des ressources du foyer

  • Allocataire seul : 646,52 € par mois.
  • Couple avec deux enfants : 1 357,68 €
  • Par personne à charge supplémentaire : 258,61 €

ASSURANCE CHÔMAGE

Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) : 13,11 € par jour + 40,40 % du salaire journalier de référence (SJR).
Cette somme doit être comprise entre 57 % et 75 % du SRJ.
Minimum : 31,97 € /jour après un emploi à taux plein.
Le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (AREF) est de 22,88 € au minimum.

CHÔMAGE SOLIDARITÉ

Allocation de solidarité spécifique, règle générale : 19,33 € par jour à taux plein.

HANDICAP

Le montant de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) s’élève à 1 033,32 € par mois pour une personne seule sans ressources.

FONCTION PUBLIQUE

Valeur du point brut : 4,923 € depuis le 1er juillet 2023 (revalorisation du point indice : +1,5 %)
Valeur du point net (hors primes et prestations diverses) : 3,907 € depuis le 1er juillet 2023

RETRAITE

Le minimum contributif (Mico) s’élève à 747,69 € par mois (893,65 € pour le minimum contributif majoré)
Le plafond de la pension globale (base + complémentaire + Mico) est fixé à 1 394,44 € par mois.

Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) :
1 034,28 € par mois pour 1 personne seule sans ressources
1 605,73 € par mois pour un couple.

RETRAITES COMPLÉMENTAIRES

  • Point AGIRC-ARRCO : 1,4386 €
  • Point IRCANTEC : 0,55553
  • Point RAFP (Fonction publique) pour 2025 : 0,05593 €

ÉVOLUTION DES LOYERS

L’indice de référence des loyers (IRL) de l’Insee, s’établit à 146,68 € au 2ème trimestre 2025.
Soit une hausse de 1,04 % sur un an.

 

> Source : CFDT-Magazine   

> SITES INTERNET :

Site officiel de l’administration française
www.service-public.fr
www.legifrance.gouv.fr

Espace numérique sécurisé des agents publics
Bulletins de paye, pensions, attestations fiscales, simulation retraite, etc …
https://ensap.gouv.fr

Sécurité sociale
www.securite-sociale.fr

Assurance maladie
www.ameli.fr
Tél. 36 46

Allocations familiales
www.caf.fr

Chômage
www.pole-emploi.fr
Tél. 39 49

Logement
Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil)
www.anil.org

Handicap
Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées
www.agefiph.fr
www.handicap.gouv.fr

Retraites
Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav)
www.retraite.cnav.fr
www.agirc.fr
www.arrco.fr

Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)
www.insee.fr

Formation
www.orientation-pour-tous.fr
www.liens-vers-emploi.fr

Confédération CFDT
www.cfdt.fr

> POUR ALLER PLUS LOIN :

La CFDT met en ligne « Déchiffrages », les principaux indices économiques et sociaux en France, en Europe et dans le monde. Régulièrement mis à jour, cet outil, réalisé en interne, est une mine d’informations fiables pour tous les adhérents : https://www.cfdt.fr/sinformer/ressources-et-publications/dechiffrage-s-decouvrez-les-chiffres-cles-francais-europeens-et-de-quelques-grands-pays-du-monde




Octobre rose, c’est parti pour 2025

 

Comme chaque année, depuis plus de 30 ans, le mois d’octobre est synonyme de rose et de prévention du cancer du sein. Porter un ruban ou un tee-shirt rose, courir en rose pour une association. …

Ce mois d’octobre a pour slogan : « À partir de 50 ans, faites vous dépister tous les deux ans : vous vous en remercierez ».

Le cancer du sein est le 1er cancer chez les femmes, avec près de 60 000 nouveaux cas détectés et près de 12 000 décès chaque année. Pour autant, il bénéficie d’une prévention insuffisante et uniquement par le biais de la santé publique. Or, le cancer du sein ne touche pas les femmes parce qu’elles sont femmes, d’ailleurs il touche également les hommes. Si des hommes peuvent également être atteints (environ 500 cas par an), 99% des cancers du sein touchent des femmes. Actuellement, 600 000 femmes en France vivent avec cette maladie.

Le mois d’octobre est l’occasion de parler prévention et dépistage : plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de survie sont importantes. Si l’autopalpation des seins est une technique recommandée à la recherche d’une anomalie qui n’existait pas auparavant, la surveillance par mammographie reste la conduite de référence, surtout si la personne présente des facteurs de risques particuliers.

Dans nos champs professionnels, le mois d’octobre est aussi l’occasion de mettre en avant la prévention des facteurs de risques professionnels. Les conditions de travail peuvent augmenter les risques de cancers. C’est le cas en particulier du travail de nuit, surtout s’il est fréquent (au moins 3 nuits par semaine) et sur une durée importante (supérieure à 4 ans). Les irradiations ou l’exposition à certains produits chimiques peuvent également être des facteurs d’aggravation du risque de cancers.

La prévention du cancer du sein est un enjeu majeur de santé, mais aussi de société. Alors, en ce mois d’octobre, affichons toutes et tous un ruban rose et mettons le sujet de la prévention des cancers du sein à l’ordre du jour de nos réunions de Formation Spécialisée ! Et profitons aussi de toutes les occasions dans notre vie personnelle et familiale pour inciter notre entourage à la prévention et au dépistage.

Source : CFDT

Pour aller plus loin :

  • Retrouver la plaquette « Cancer du sein » réalisée par la CFDT Grand Est

plaquette_cancer_sein_grand_est_10-2024

 




Mobilisation du 2 octobre 2025 toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité');

 

Parce que le monde du travail et ses salariés, dont ceux de la fonction publique ne peuvent pas être sacrifiés pour trouver des crédits à un budget déficitaire structurel validés par nos élites. Restons mobilisés demain !

 

tractjournee2octobre




OÙ MANIFESTER le jeudi 02 octobre – lieux et horaires des mobilisations/ manifestations/ rassemblements toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social');

 

Des mobilisations partout sur le territoire

->> 235 mobilisations, triées par région et Outre-Mer (mises à jour en fonction de nouveaux ajouts)

VILLES EN NOIR = confirmé
VILLES EN BLEU= en attente d’informations ou de confirmation


**** AUVERGNE-RHÔNE-ALPES ****

  • Ain (01)

BOURG-EN-BRESSE : 14h30 Champ de Foire
OYONNAX : 10h00 Velexpo

  • Allier (03)

MONTLUCON : 10h30 place Dormoy
MOULIN :10h30 place de la Liberté
VICHY : 10h30 place de la Poste

  • Ardèche (07)

AUBENAS : 14h00 Ponson
PRIVAS : 10h30 Préfecture
ANNONAY : 14h30 Gare routière
LE CHEYLARD : 14h30 devant la Mairie

  • Cantal (15)

AURILLAC : 08h00 Rond Point Paul Doumerc

  • Drôme (26)

VALENCE : 14h00 Champ de Mars
MONTÉLIMAR :
 14h00 devant le Théâtre
ROMANS-SUR-ISERE : 10h00 Sous la Canopée

  • Isère (38)

VIENNE : 09h00 Champs de Mars
GRENOBLE : 14h00 Alsace Lorraine
BOURGOIN JALLIEU : 10h00 Place de la République
VOIRON : 16h30 Place Jacques-Antoine Gau
BOURGOIN JALLIEU : 10h00 place de la République

  • Loire (42)

ROANNE : 10h30 Centre Universitaire
SAINT-ETIENNE : 10h30 devant la Bourse du Travail

  • Haute-Loire (43)

LE PUY-EN-VELAY : 10h30 Place Cadelade

  • Puy-de-Dôme (63)

CLERMONT-FERRAND : 10h00 Place des Carmes
RIOM : 17h00 Devant l’Hopital

  • Rhône (69)

LYON : 13h00 Place Jean Macé
VILLEFRANCHE-SUR-SAONE : 17h00 Place du Promenoir

  • Savoie (73)

CHAMBÉRY : 14h00 Place du Palais de Justice
LA MOTTE SERVOLEX : 11h00 devant le Medef

  • Haute-Savoie (74)

ANNECY : 10h00 devant la Préfecture
THONON LES BAINS : 17h30 Place des Arts


**** BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ ****

  • Côte-d’Or (21)

BEAUNE : 10h00, Porte Saint-Nicolas
DIJON : 14h00, Place de la Libération
MONTBARD : 15h00, Place Gambetta

  • Doubs (25)

MONTBÉLIARD : 14h00, place du champ de foire
BESANÇON : 14h00, place de la Révolution

  • Jura (39)

DOLE : 10h30, devant la sous-préfecture
LONS-LE-SAUNIER : 15h00, Place de la Liberté
SAINT-CLAUDE : 10h00, devant la sous-préfecture

  • Nièvre (58)

NEVERS : 10h30, Bourse du travail

  • Haute-Saône (70)

VESOUL : 09h00, devant la Gare

  • Saône et Loire (71)

CHALON SUR SAÔNE : 14h00, Maison des syndicats
MACON : 14h00, devant la Préfecture
LE CREUSOT : 14h30, devant l’Alto

  • Yonne (89)

AUXERRE : 14h00, Place de la Préfecture
SENS : 10h00, Place François Mitterrand (Gare)

  • Territoire de Belfort (90)

BELFORT : 10h00, la Maison du Peuple


**** BRETAGNE ****

  • Côtes d’Armor(22)

SAINT BRIEUC : 11h00, Place de la Liberté
LANNION : 11h30, Palais de Justice
DINAN : 12h00, Place de la Résistance
LAMBALLE : 09h30 devant la Gare
GUINGAMP : 11h00, Rond Point du Kerollo

  • Finistère (29)

BREST : 10h30, Place de la Liberté
CARHAIX : 11h00, Maison des Syndicats
LANDERNEAU : 10h30, Esplanade du Family
MORLAIX : 10h30, Place des Otages
QUIMPER : 10h00, Place de la Résistance
QUIMPERLÉ : 10h30, à la Gare
LANDERNEAU : 10h30 Rond Point du Family
DOUARNENEZ : 17h00 Place de l’Ancienne Gare

  • Ille-et-Vilaine (35)

RENNES : 13h00, Place Charles de Gaulle
SAINT-MALO : 11h00, Sous Préfecture
FOUGÈRES : 17h30, Esplanade des Chaussonières
VITRÉ : 17h00, Place du Général de Gaulle
REDON : à confirmer

  • Morbihan (56)

LORIENT : 10h30, Rond Point de la Base
VANNES : 10h30, Rond Point Intermarché
PONTIVY : 10h30, La Plaine
PLOËRMEL : 10h30, Place de la Mairie
AURAY : 10h30, Espace Athéna
BELLE-ÎLE : 11h00, Le Port


**** CENTRE VAL DE LOIRE ****

  • Cher (18)

BOURGES : 10h00 – Place Séraucourt
VIERZON : 10h30 – Place Jacques Brel
SAINT-AMAND : 10h00 – Place Jean Girault
SAINT-FLORENT-SUR-CHER : 10h30 Place de la République
LA GUERCHE : 10h30 – Place du Gal de Gaulle

  • Eure-et-Loir (28)

CHARTRES : 14h00 – Boulevard Chasles

  • Indre (36)

CHÂTEAUROUX : 10h00 – Place de la République
ISSOUDUN : 14h30 – Parking Intermarché

  • Indre-et-Loire (37)

TOURS : 10h00 – Place de la Liberté

  • Loir-et-Cher (41)

ROMORANTIN : 10h30 – Place de la Paix
VENDÔME : 10h30 – Place de la Liberté
BLOIS : 14h15 – devant la Préfecture

  • Loiret (45)

ORLÉANS : 10h30 – départ de la Cathédrale.
GIEN : 10h00 – Place Jean Jaurès.
MONTARGIS : 10h30 – Place du Pâtis.
BEAUGENCY : 10h30 – Place du Martroi.


**** CORSE ****

  • Corse du Sud (2A)

AJACCIO, 11h00 devant la Préfecture d’Aiacciu

  • Haute-corse (2B)

BASTIA, 10h00  Tribunal


**** GRAND EST ****

  • Ardennes (08) :

CHARLEVILLE MÉZIÈRE, Hôtel de Ville, RDV à 13h30

  • Aube (10) :

TROYES, Maison des syndicat, RDV à 14h00
ROMILLY SUR SEINE, devant la Bourse du Travail, RDV 14h00
BAR SUR AUBE, Hôtel de Ville, RDV à 17h00

  • Marne (51) :

REIMS, Maison des Syndicats, RDV à 10h00
CHALONS, Maison des Syndicats, RDV à 10h00
EPERNAY, Place Carnot, RDV à 10h30
VITRY LE FRANÇOIS, Porte du Pont, RDV à 11h00
SEZANNE, Devant chez ATS, RDV à 10h00

  • Haute Marne (52) :

CHAUMONT, place de la mairie, à 17h00
SAINT DIZIER, place de la mairie à 17h00
LANGRES, place Bel air, à 17h00

  • Meurthe et Moselle (54) :

NANCY, Place St Epvre, RDV à 14h00

  • Meuse (55) :

BAR LE DUC, Gare SNCF, RDV à 14h00

  • Moselle (57) :

METZ, Place de la République, RDV à 14h00

  • Bas-Rhin (67) :

STRASBOURG, Place de la République, RDV à 14h00

  • Haut-Rhin (68) :

MULHOUSE, Square de la Bourse, RDV à 14h30
COLMAR, devant la Préfecture, RDV à 18h00

  • Vosges (88) :

EPINAL, place Foch, RDV à 14h00


**** HAUTS DE FRANCE ****

  • Aisne (02)

LAON : 09h00 Parvis de la Gare
SOISSON : 10h00 Pôle Emploi
St QUENTIN : 15h00 Place du 8 octobre
CHAUNY : 10h00 Place de la Mairie
CHATEAU-THIERRY : 10h00 Paul Doumer

  • Nord (59) :

LILLE : 14h40 Porte de Paris
VALENCIENNES : 10h00 Place d’Armes
DUNKERQUE : 14h30 Place de la Gare
DOUAI : 10h00

  • Oise (60) :

BEAUVAIS : 14h00 Avenue Jean Mermoz (Préfecture)
CREIL : 10h00 Place Carnot
COMPIEGNE : 10h00 Site Gazier Stornegy

  • Pas de Calais (62)

LENS : 09h30 Place du Cantin
BOULOGNE SUR MER : 10h00 Rue d’Artois
CALAIS : 09h15 devant la Mairie
ST OMER
 : 09h00 Rond Point du Mc Donald

  • Somme (80)

ABBEVILLE : 09h45 boulevard Vauban (devant lycée)
AMIENS : 13h00 Place de la Citadelle


**** ÎLE-DE-FRANCE ****

PARIS – 14h00 Place d’Italie

  • Seine et Marne (77)

MEAUX : – 09h30 Place de la Mairie

  • Hauts de Seine (92)

NANTERRE – 10h30 devant le Medef


**** NORMANDIE ****

  • Calvados (14)

CAEN – Gare SNCF 11h00
LISIEUX – Place François Mitterrand 10h30
VIRE – Place de l’Horloge 17h30
BAYEUX – Place de la Mairie 09h30

  • Eure (27)

ÉVREUX – Pré du Bel Ebat 10h00
PONT-AUDEMER -Place du Gal de Gaulle 10h00

  • Manche (50)

GRANVILLE – Place de la Mairie 09h30
CHERBOURG – Place Napoléon 10h30
AVRANCHES – devant la Mairie 10h30
COUTANCES – Place St Nicolas 09h30
ST LÔ – Place de la Mairie 10h30

  • Orne (61)

FLERS – Rond point des 5 becs 17h00
ALENÇON – Devant la Préfecture 10h30
ARGENTAN – Rond-point de Carrefour 10h30
L’AIGLE – place de la Poste 17h30

  • Seine-Maritime (76)

ROUEN – Cours Clémenceau 10h00
DIEPPE – place de la Gare 10h30
EU – Lycée Anguier 14h30
LE HAVRE – Cercle Franklin 10h00
LILLEBONNE – Mairie 14h30
FECAMP – Espace Dunant 14h30
HARFLEUR – Place d’Armes 06h00


**** NOUVELLE-AQUITAINE ****

  • Charente (16) :

ANGOULÊME, parvis de la gare, RDV à 10h00
COGNAC, place François 1er, RDV à 14h30
LA ROCHEFOUCAULT, place de la Gare, RDV à 16h30
RUFFEC, Champ de Foire, RDV à 17h00
CONFOLENS, devant Sous Préfecture, RDV à 10h30

  • Charente-Maritime (17) :

LA ROCHELLE, Parvis de la Gare, 14h00
SAINTES, Palais de Justice, RDV à 10h30
ROCHEFORT, Place Colbert, RDV à 10h30
SAINT JEAN D’ANGELY, Place de l’Hôtel de Ville, RDV à 10h30
JONZAC, Jardin Public, RDV à 10h00

  • Corrèze (19)

TULLE, Place Brigouleix, RDV à 10h00
BRIVE, Place de la Guierie, RDV à 15h00
USSEL, Place Voltaire, RDV à 15h00

  • Creuse (23) :

GUÉRET, devant la Préfecturel, RDV à 10h30

  • Dordogne (24) :

PÉRIGUEUX, palais de justice, RDV à 10h30
BERGERAC, palais de justice, RDV à 15h00
SARLAT, Place de la Grande Rigaudie à 15h00

  • Gironde (33) :

BORDEAUX, place de la Bourse, RDV à 11h00

  • Landes (40) :

MONT DE MARSAN, Arènes, RDV à 09h30

  • Lot et Garonne (47) :

AGEN, place de la préfecture, RDV à 10h00
MARMANDE, place de Maré, RDV à 14h00

  • Pyrénées-Atlantiques (64) :

BAYONNE, place Sainte Ursule, RDV à 10h30
PAU, Place de Verdun, RDV à 10h30

  • Deux-Sèvres (79) :

NIORT, devant la gare, RDV à 11h00
THOUARS, place Flandres Dunkerque, RDV à 11h00
BRESSUIRE, place St Jacques, RDV à 14h00
LA CRÈCHE, Carrefour Contact, RDV à 05h00

  • Vienne (86) :

POITIERS, promenade des Cours, RDV à 14h00
CHATELLERAULT, Kiosque de l’Hôtel de Ville, RDV à 10h00
LOUDUN, devant la mairie, RDV à 10h00
CIVRAY, école Simone Veil, RDV à 10h00
MONTMORILLON, Place de la Victoire, RDV à 10h00

  • Haute-Vienne (87) :

LIMOGES, carrefour Tourny, RDV à 10h30
SAINT JUNIEN, Place Lénine à 17h00


**** OCCITANIE ****

  • Ariège (09)

FOIX – 14h00 au Haut des Allées Villote

  • Aude (11)

CARCASSONNE – 14h30 sur le square Gambetta
NARBONNE – 10h30 devant la bourse du Travail

  • Aveyron (12)

RODEZ – 14h00 au Mail de Bourran

  • Gard (30)

NÎMES – 14h30 Jardin des Fontaines
ALES – 10h00 Sous Préfecture
BAGNOLS SUR CEZE – 10h00 Monuments aux Morts
LE VIGAN – 18h00 – Sous Préfecture
UZES – 10h00 – devant la Mairie

  • Haute-Garonne (31)

TOULOUSE – 14h00 au métro Saint-Cyprien
MURET – 10h00 devant la Sous préfecture
ST GAUDENS – à confirmer

  • Gers (32)

AUCH – 10h30 Boulevard Sadi-Carnot

  • Hérault (34)

LODEVE – 11h00 Sous Préfecture
GANGES
 – 11h30 devant la Mairie
MONTPELLIER
 – 10h30 sur la place Albert 1er
SÈTE – 10h30 sur la place de la Mairie
BÉZIERS – 10h30 devant la bourse du Travail
BEDARIEUX – 10h30 Maison des Syndicats

  • Lot (46)

CAHORS – 14h30 Place Mitterrand
FIGEAC – 14h30 Lycée Champollion
BIARS – 10h30 devant la Mairie

  • Lozère (48)

MENDE – 11h00 sur la place de la Cathédrale Urbain V

  • Hautes-Pyrénées (65)

TARBES – 10h00 devant la Bourse du Travail

  • Pyrénées-Orientales (66)

PERPIGNAN – 10h30 sur la place de Catalogne

  • Tarn (81)

ALBI – 14h00 au Vigan
CASTRES – 10h30 Place Soult

  • Tarn-et-Garonne (82)

MONTAUBAN – 11h00 sur l’esplanade des Fontaines


**** PAYS DE LOIRE ****

  • Loire Atlantique (44)

NANTES : 10h30 Miroir d’Eau
ANCENIS : 10h00 Station Esso
CHATEAUBRIAND : 10h30 Rond Point de la Ville en Bois
SAINT NAZAIRE : 10h30 Place de l’Amérique Latine
CLISSON : 10h00 Parvis de la Gare

  • Maine et Loire (49)

CHOLET : 10h00 Place des Halles
ANGERS : 14h00 Place Leclerc
SEGRÉ : 10h00 Place du Port
SAUMUR : 10h00 Place de la Bilange

  • Mayenne (53)

LAVAL : 11h00 Rue du Bas du Bois

  • Sarthe (72)

LE MANS : 13h30 Gare du Nord
LA FLÈCHE : 10h00 Port Luneau
LA FERTE-BERNARD : 10h00 Le Cosec

  • Vendée (85)

FONTENAY LE COMTE : 10h30 Place de Verdun
LA ROCHE SUR YON : 14h30 Rue Ampère
LES SABLES D’OLONNE : 11h00 Place de la Liberté
CHALLANS : 10h00 Champ de Foire


**** PROVENCE ALPES CÔTE D’AZUR ****

  • Alpes-de-Hautes-Provence (04)

DIGNES LES BAINS : 11h00 Rond-point du 11 Novembre

  • Hautes-Alpes (05)

GAP : 14h00 Pyramide Cité Desmichels

  • Alpes-Maritimes (06)

NICE : 10h00, gare de Nice ville

  • Bouches-du-Rhône (13)

MARSEILLE : 10h30 Vieux Port
ARLES : 10h30 Kiosque à Musique

  • Var (83)

TOULON : 10h30 devant la Préfecture
SAINT RAPHAËL : 10h30 Rond-point Kennedy
DRAGUIGNAN : 10h30 devant la sous-préfecture

  • Vaucluse (84)

AVIGNON : 10h30 Cours Jean Jaurès

**** OUTRE MER ****

ST DENIS (Réunion) : 09h00 Jardin de l’État
ST PIERRE (Réunion) : 09h00 Jardin de la Plage
NOUMÉA (Nouvelle-Calédonie) 09h00 devant le Haut-Commissariat
FORT-DE-FRANCE (Martinique) 08h00 devant la Maison des Syndicats
CAYENNE (Guyane) 08h00 au rond-point de Suzini – 09h00 devant la mairie de Kourou. Le cortège de Cayenne se dirigera vers le centre des impôts.
MAMOUDZOU (Mayotte) 08h00 place de la République




02 octobre : mobilisons-nous pour un budget de justice sociale (Appel CFDT Fonctions Publiques) toolTips('.classtoolTips299','Complément indemnitaire annuel (part variable du RIFSEEP, versée en décembre chaque année)');

 

Alors que Sébastien Lecornu, le Premier ministre, n’a pas apporté de réponse claire aux attentes des organisations syndicales lors de la rencontre à Matignon du mercredi 24 septembre, ces mêmes organisations appellent à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 2 octobre 2025. 

Cette journée de mobilisation et de manifestation intersyndicales se fera contre les mesures budgétaires présentées le 15 juillet dernier, et pour obtenir des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques, des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité, des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, des mesures contre les licenciements, la justice fiscale, une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

Vous trouverez ci-dessous, et en pièce jointe, le tract de la CFDT Fonctions Publiques (UFFA-CFDT)

Mobilisation_02-10-25_tract_fp_uffa

 

> Document
  • Tract CFDT Fonctions publiques pour le 2 octobre 2025 ICI



Aucune réponse concrète aux attentes du monde du travail : l’intersyndicale appelle à une mobilisation massive le 2 octobre ! (Communiqué intersyndical) toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité'); toolTips('.classtoolTips232','Assistant de service social'); toolTips('.classtoolTips253','Observatoire des missions et des métiers');

 

Vous trouverez ci-dessous, et en pièce jointe, l’appel à mobilisation et manifestation pour le 02 octobre de l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et SOLIDAIRES.

 

Communique_presse_intersyndical_mobilisation 02102025

 

> Documents
  • Appel intersyndical pour la mobilisation du 2 octobre 2025 ICI



OÙ MANIFESTER le jeudi 18 septembre

 

LES MOBILISATIONS

 215 mobilisations, triées par région et Outre-Mer
(mises à jour en fonction de nouveaux ajouts)


**** AUVERGNE-RHÔNE-ALPES ****

Ain (01)

BOURG-EN-BRESSE : 12h00 Préfecture

Allier (03)

MONTLUCON : 10h30 place Dormoy
MOULIN :10h30 place de la Liberté
VICHY : 10h30 place de la Poste

Ardèche (07)

AUBENAS : 10h00 Ponson
PRIVAS : 10h30 Préfecture
ANNONAY : 14h30 Gare routière
LE CHEYLARD : 14h30 devant la Mairie

Cantal (15)

AURILLAC : 10h00 devant la Sécurité Sociale

Drôme (26)

VALENCE : 10h00 Champ de Mars
MONTÉLIMAR : 14h00 devant le Théâtre
ROMANS-SUR-ISERE : 10h00 Place Jean Jaurès

Isère (38)

VIENNE : 09h00 Champs de Mars
GRENOBLE : 10h00 Alsace Lorraine
SAINT-MARCELLIN : 16h00 Champs de mars
VOIRON : 16h30 Place Jacques-Antoine Gau
BOURGOIN JALLIEU : 14h00 place de la République

Loire (42)

ROANNE : 10h30 Centre des Impôts
SAINT-ETIENNE : 10h00 devant la Bourse du Travail

Haute-Loire (43)

LE PUY-EN-VELAY : 10h30 Place Cadelade

Puy-de-Dôme (63)

CLERMONT-FERRAND : 10h00 Place du 1er Mai

Rhône (69)

LYON : 11h00 Manufacture des tabacs
VILLEFRANCHE-SUR-SAONE : 17h00 Place de la Libération

Savoie (73)

CHAMBÉRY : 14h00 Place du Palais de Justice
ALBERTVILLE : 10h00 Gare d’Albertville

Haute-Savoie (74)

ANNECY : 14h00 devant la Préfecture


**** BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ ****

Côte-d’Or (21)

BEAUNE : 10h00, Porte Saint-Nicolas
DIJON : 13h30, Place de la libération
MONTBARD : 15h00, Place Gambetta

Doubs (25)

MONTBÉLIARD : 14h00, place du champ de foire
BESANÇON : 14h00, place de la Révolution

Jura (39)

DOLE : 10h30, devant la sous-préfecture
LONS-LE-SAUNIER : 15h00, Place de la Liberté
SAINT-CLAUDE : 10h00, devant la sous-préfecture

Nièvre (58)

NEVERS : 10h30, Bourse du travail

Haute-Saône (70)

VESOUL : 10h00, Place du 11ème Chasseur

Saône et Loire (71)

CHALON SUR SAÔNE : 14h00, Maison des syndicats
MACON : 14h00, devant la Préfecture
LE CREUSOT : 14h00, devant l’Alto

Yonne (89)

AUXERRE : 14h00, Maison des Syndicats
SENS : 10h00, devant la préfecture

Territoire de Belfort (90)

BELFORT : 10h00, la maison du Peuple


**** BRETAGNE ****

Côtes d’Armor(22)

SAINT BRIEUC : 11h00, Place de la Liberté
LANNION : 11h30, Aéroport, avenue Pierre Marzin
DINAN : 12h00, Esplanade de la Résistance
LAMBALLE : 09h30, Parvis de la Gare

Finistère (29)

BREST : 10h30, Place de la Liberté
CARHAIX : 11h00, Place du Champ de Foire
LANDERNEAU : 10h30, Esplanade du Family
MORLAIX : 10h30, Place des Otages
QUIMPER : 10h00, Place de la Résistance
QUIMPERLÉ : 10h30, à la Gare

Ille-et-Vilaine (35)

RENNES : 13h00, Place Charles de Gaulle
SAINT-MALO : 11h00, Place de la Médiathèque
FOUGÈRES : 17h30, Place Aristide Briand
VITRÉ : 17h00, Place de la Gare
REDON : 17h00 Place de la Gare

Morbihan (56)

LORIENT : 10h30, l’Orientis
VANNES : 10h30, Esplanade du Port
PONTIVY : 10h30, La Plaine
PLOËRMEL : 10h30, Place de la Mairie
AURAY : 10h30, rassemblement Espace Athéna
BELLE-ÎLE : 11h00, Le Palais


**** CENTRE VAL DE LOIRE ****

Cher (18)

BOURGES : 10h00 – Place Séraucourt
VIERZON : 10h30 – Place Jacques Brel
SAINT-AMAND : 10h00 – Place Jean Girault
SAINT-FLORENT-SUR-CHER : 10h30 Place de la République
LA GUERCHE : 10h30 – Place du Gal de Gaulle

Eure-et-Loir (28)

CHARTRES : 14h00 – Théâtre de Chartres

Indre (36)

CHÂTEAUROUX : 10h00 – Place de la République
ISSOUDUN : 14h30 – Parking Intermarché

Indre-et-Loire (37)

TOURS : 10h00 – Place de la République

Loir-et-Cher (41)

ROMORANTIN : 10h00 – Place de la Paix
VENDÔME : à définir
BLOIS : 14h30 – devant la Préfecture

Loiret (45)

ORLÉANS : 10h30 – départ de la Cathédrale.
GIEN : 10h00 – Place Jean Jaurès.
MONTARGIS : 10h30 – Place du Pâtis.
BEAUGENCY : 10h30 – Place du Martroi.


**** CORSE ****

Corse du Sud (2A)

AJACCIO, 10h00 départ de la Gare
PORTO VECCHIO

Haute-corse (2B)

BASTIA, 10h00  palais de Justice


**** GRAND EST ****

Ardennes (08) :

CHARLEVILLE MÉZIÈRE, Hôtel de Ville, RDV à 13h30

Aube (10) :

TROYES, Place Jean Jaurès, RDV à 14h00
ROMILLY SUR SEINE, bourse du Travail, RDV à 14h00
BAR SUR AUBE, place de la Mairie, RDV à 15h00

Marne (51) :

REIMS, maison des syndicats, RDV à 10h00
CHALONS, maison des syndicats, RDV à 10h00
EPERNAY, place Carnot, RDV à 10h00
VITRY LE FRANÇOIS, place Leclerc, RDV à 11h00

Haute Marne (52) :

CHAUMONT, place de la mairie, à 17h00
SAINT DIZIER, place de la mairie à 17h00
LANGRES, place Bel air, à 17h00

Meurthe et Moselle (54) :

NANCY, Place Carrière, RDV à 14h00

Meuse (55) :

BAR LE DUC, Garde de Bar le Duc, RDV à 14h00

Moselle (57) :

METZ, Place de la République, RDV à 14h00

Bas-Rhin (67) :

STRASBOURG, Place de la République, RDV à 14h00

Haut-Rhin (68) :

MULHOUSE, Square de la Bourse, RDV à 14h00

Vosges (88) :

EPINAL, préfecture, RDV à 14h30


**** HAUTS DE FRANCE ****

Aisne (02)

LAON : 10h00 Parvis de la Gare
SOISSON : 14h00 Espace Halimi Chevreux
St QUENTIN : 15h00 Place du 8 octobre
TERGNIER : 09h00 Techncentre SNCF
CHAUNY : 15h00 Place de la Mairie
CHATEAU-THIERRY : 15h00 Rond point avenue d’Essômes

Nord (59) :

LILLE : 14h30 Porte de Paris
DUNKERQUE : 14h30 Place de la gare
DOUAI : 10h00 Place d’Armes
VALENCIENNES : 10h00 Place d’Armes
CAMBRAI : 10h00 Mairie
MAUBEUGE : 9h30 Chambre Patronale Sambre Rue de la Croix

Oise (60) :

BEAUVAIS : 14h00 Place des Maréchaux

Pas de Calais (62)

ARRAS : 10h00 Place de la gare
BOULOGNE SUR MER : 10h30 Bourse du travail 6 rue d’Artois
ST OMER : 09h30 Parvis de la gare
CALAIS : 09h30 devant la Mairie

Somme (80)

ABBEVILLE : 10h00 boulevard Vauban
AMIENS : 14h00 Parvis de la maison de la culture


**** ÎLE-DE-FRANCE ****

PARIS – 14h00 départ de Bastille pour rallier Nation, en passant par la place de la République.


**** NORMANDIE ****

Calvados (14)

CAEN – Place St Pierre 11h00
LISIEUX – Mitterrand 10h30
VIRE – Horloge 17h00

Eure (27)

ÉVREUX – Bel Ebat 14h30
VERNON – Mairie 09h30

Manche (50)

GRANVILLE – Place de la Mairie 10h30
CHERBOURG – Place de la Mairie 10h30
AVRANCHES – place Littré 14h30
COUTANCES – Place St Nicolas 10h30
ST LÔ – Place de la Mairie 10h30

Orne (61)

FLERS – rond point des 5 becs 17h00
ALENÇON – Devant la préfécture 10h30
ARGENTAN – Rond-point d’Intermarché 10h30
L’AIGLE – place de la Poste 17h30
MONTAGNE-AU-PERCHE – place du Général de Gaulle 17h00

Seine-Maritime (76)

ROUEN – Cours Clémenceau 10h00
DIEPPE – place de la Gare 10h00
EU – place guillaume le Conquérant 14h30
LE HAVRE – Maison des Syndicats 10h00
LILLEBONNE – Mairie 14h30
FECAMP – Espace Dunant 14h30


**** NOUVELLE-AQUITAINE ****

Charente (16) :

ANGOULÊME, parvis de la gare, RDV à 10h00
COGNAC, place François 1er, RDV à 14h30
LA ROCHEFOUCAULT, place du champ de foire, RDV à 15h30
ROUMAZIÈRES, place du marché, RDV à 09h30

Charente-Maritime (17) :

LA ROCHELLE, parvis de la gare, 14h30
SAINTES, palais de justice, RDV à 10h30
ROCHEFORT, place Colbert, RDV à 10h30

Corrèze (19)

TULLE, devant la gare, RDV à 10h30
BRIVE, place du 14 juillet (théâtre), RDV à 14h30
USSEL, place de Voltaire, RDV à 14h00

Creuse (23) :

GUÉRET, devant l’hôpital, RDV à 09h30

Dordogne (24) :

PÉRIGUEUX, palais de justice, RDV à 10h30
BERGERAC, palais de justice, RDV à 15h00

Gironde (33) :

BORDEAUX, place de la Bourse, RDV à 14h00

Landes (40) :

DAX, devant l’hôpital, RDV à 09h30

Lot et Garonne (47) :

AGEN, place de la préfecture, RDV à 10h00
MARMANDE, place de Maré, RDV à 14h00

Pyrénées-Atlantiques (64) :

BAYONNE, place Sainte Ursule, RDV à 10h30
PAU, Place de Verdun, RDV à 10h30

Deux-Sèvres (79) :

NIORT, devant la gare, RDV à 10h30
THOUARS, place Flandres Dunkerque, RDV à 11h00
BRESSUIRE, place St Jacques, RDV à 14h00
PARTHENAY, place du drapeau, RDV à 15h00

Vienne (86) :

POITIERS, porte de paris, RDV à 14h00
CHATELLERAULT, Kiosque, RDV à 10h00
LOUDUN, devant la mairie, RDV à 10h00
CIVRAY, école Simone Veil, RDV à 10h00

Haute-Vienne (87) :

LIMOGES, carrefour Tourny, RDV à 10h30


**** OCCITANIE ****

Ariège (09)

FOIX – 14h au Haut de Villote

Aude (11)

CARCASSONNE – 14h30 sur le square Gambetta
NARBONNE – 10h30 devant la bourse du Travail

Aveyron (12)

RODEZ – 14h00 sur la place d’Armes

Gard (30)

NÎMES – 14h30 devant la Maison Carrée
ALES – 10h00 Sous Préfecture

Gers (32)

AUCH – 10h00 devant France Travail

Haute-Garonne (31)

TOULOUSE – 14h00 au métro Saint-Cyprien
MURET – 10h00 Allée de Niel
ST GAUDENS – 09h00 Rond Point de Valentine

Hérault (34)

MONTPELLIER – 10h30 sur la place Albert 1er
SÈTE – 10h30 sur la place de la Mairie
BÉZIERS – 10h30 devant la bourse du Travail

Lot (46)

CAHORS – 14h30 Place Mitterrand
FIGEAC – 14h30 Lycée Champollion
BIARS – 10h30 devant la Mairie

Lozère (48)

MENDE – 11h00 sur la place de la Cathédrale Urbain V

Hautes-Pyrénées (65)

TARBES – 10h00 devant la bourse du Travail

Pyrénées-Orientales (64)

PERPIGNAN – 10h30 sur la place de Catalogne

Tarn (81)

ALBI – 14h30 au Vigan
CASTRES – 10h30 Place Soult

Tarn-et-Garonne (82)

MONTAUBAN – 10h00 sur l’esplanade des Fontaines


**** PAYS DE LOIRE ****

Loire Atlantique (44)

NANTES : 10h30 Miroir d’Eau
ANCENIS : 10h00 Station Esso
CHATEAUBRIAND : 10h30 Place de la Mairie
SAINT NAZAIRE : 10h00 Place de l’Amérique Latine

Maine et Loire (49)

CHOLET : 10h00 Place Travot
ANGERS : 11h00 Place Leclerc

Mayenne (53)

LAVAL : 11h00 Place du 11 Novembre

Sarthe (72)

LE MANS : 10h00 Place des Jacobins

Vendée (85)

FONTENAY LE COMTE : 10h00 Place de Verdun
LA ROCHE SUR YON : 14h00 Boulevard Sully
LES SABLES D’OLONNE : 11h00 Place de la Liberté


**** PROVENCE ALPES CÔTE D’AZUR ****

Alpes-de-Haute-Provence (04)

DIGNES LES BAINS : 10h30 Rond-point du 11 Novembre

Hautes-Alpes (05)

GAP : 10h00 Pyramide Cité Desmichels
BRIANÇON : 10h00 Place de l’Europe

Alpes-Maritimes (06)

NICE : 10h30, gare de Nice ville

Bouches-du-Rhône (13)

MARSEILLE : 10h30 Vieux Port

Var (83)

TOULON : 14h00 Place de la Liberté
SAINT RAPHAËL : 10h30 Rond-point Kennedy
DRAGUIGNAN : 10h30 devant la sous-préfecture
BRIGNOLES : 15h00 Berges du Caramy

Vaucluse (84)

AVIGNON : 10h30 Cité administrative

**** OUTRE MER ****

ST DENIS (Réunion) : 09h00 Jardin de l’Etat
NOUMÉA (Nouvelle-Calédonie) 09h00 devant le Haut-Commissariat
FORT-DE-FRANCE (Martinique) 08h00 devant la Maison des Syndicats
CAYENNE (Guyane) 08h00 au rond-point de Suzini – 09h00 devant la mairie de Kourou. Le cortège de Cayenne se dirigera vers le centre des impôts.
MAMOUDZOU (Mayotte) 08h00 place de la République

 

> Source : CFDT-UFETAM    

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18 septembre : mobilisons-nous pour un budget de justice sociale (Intersyndicale Fonction Publique) toolTips('.classtoolTips299','Complément indemnitaire annuel (part variable du RIFSEEP, versée en décembre chaque année)');

 

L’intersyndicale Fonction Publique CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP, lance un appel aux agentes et agents publics à se mobiliser massivement le 18 novembre pour changer la donne et gagner des avancées ! Vous trouverez cet appel de l’intersyndicale ci-dessous et en pièce jointe.

Declaration_intersyndicale_fp_18_septembre-budget_justice_sociale

Je signe la pétition pour exiger l’abandon immédiat de ces mesures.

Relayez et signez la pétition


> D’après l’article initialement publié par Syndicalisme Hebdo

Documents :

  • Déclaration intersyndicale Fonction Publique du 10 septembre 2025 ICI
  • Tract CFDT pour la journée du 18 septembre 2025 ICI

 


 




Égalité Professionnelle Fonction publique : la CFDT Fonctions publiques signera l’accord de méthode toolTips('.classtoolTips184','Institut national de l’information géographique et forestière'); toolTips('.classtoolTips220',' Système d\'information géographique');

 

Vous trouverez ci-dessous, le communiqué de presse n° 6 de la CFDT-Fonctions Publiques du 4 septembre 2025 relatif à l’Égalité femmes-hommes pour laquelle la CFDT Fonctions publiques signera l’accord de méthode.

 

Communique_presse_uffa_04-09-25_egalite_fh




Vers un nouveau doublement des franchises médicales ? (Communiqué unitaire) toolTips('.classtoolTips253','Observatoire des missions et des métiers');

 

Les projets de décrets prévoyant une hausse du reste à charge pour les patients, que ce soit sur les boîtes de médicaments ou les consultations médicales, ont été présentés au conseil de la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie). Rappelons que l’avis de ce conseil n’est que consultatif.

L’an dernier, le gouvernement avait déjà relevé le reste à charge : de 50 centimes à 1 euro par boîte de médicaments. Désormais, trois nouveaux projets de décret visent à doubler à nouveau les franchises médicales :

  • Médicaments : de 1 à 2 euros par boîte,
  • Consultations chez le généraliste : de 2 à 4 euros (il s’agit ici de la « participation
    forfaitaire »).

Par ailleurs, les plafonds annuels de participation vont être relevés :

  • Consultations médicales : de 50 à 100 euros par an,
  • Médicaments, actes paramédicaux et transports sanitaires : de 50 à 100 euros également.

Au total, un patient nécessitant un suivi régulier pourrait payer jusqu’à 200 euros par an, contre 100 euros aujourd’hui.

Face à ces mesures, le conseil de la CNAM a exprimé son opposition : 21 votes contre, 12 pour et 1 abstention. Les syndicats de salariés et les associations d’usagers se sont majoritairement prononcés contre, tandis que les organisations patronales (Medef, CPME) ont soutenu la réforme — à l’exception de l’U2P (artisans), qui s’est abstenue. Mais, comme souvent, cet avis reste purement consultatif.

Enfin, ce vendredi 5 septembre, François Bayrou a assuré sur RTL que les décrets ne seraient pas publiés avant le vote de confiance prévu lundi.

> Source : CFDT-UFETAM    

Les syndicats de salariés et les associations d’usagers ont publié le communiqué suivant :

Communique_presse_intersyndical_franchises_05-09-25




“Il faut offrir des perspectives aux agents publics”

 

Le 1er septembre, la CFDT Fonctions publiques a rencontré le ministre de la fonction publique. Alors que le contexte politique est plus qu’incertain et que plane le spectre d’économies budgétaires, le gouvernement doit agir sur le pouvoir d’achat et relancer l’agenda social.

Entre les suppressions de postes de fonctionnaires, la perspective de nouvelles économies budgétaires ou la réorganisation des opérateurs de l’État, la rentrée des 5,7 millions d’agents publics ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Des choix purement « idéologiques et contraires aux intérêts des agents et des usagers », estime la CFDT Fonctions publiques. Lors de son échange avec Laurent Marcangeli, le ministre de la Fonction publique, elle a répété l’urgence d’agir à propos de l’attractivité et de la nécessité d’offrir des perspectives aux agents.

« Le gouvernement, quel qu’il soit, devra mettre le dialogue social au cœur de son action », précise Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques. Reste à découvrir l’identité de l’interlocuteur ministériel après le 8 septembre… qui devra traiter les thématiques à l’ordre du jour du nouvel agenda social transmis aux organisations syndicales le 1er septembre.

Un agenda social qui court jusqu’en juin 2026

D’après le document gouvernemental, ledit agenda est censé s’articuler autour de quatre thèmes : concrétiser l’égalité professionnelle, mieux protéger les agents, travailler mieux et soutenir les agents. Côté calendrier, les discussions relatives à l’égalité professionnelle, avec à la clé un possible projet d’accord, seraient au menu des discussions de septembre 2025 à avril 2026. Rappelons qu’un accord de méthode est soumis à signature des organisations syndicales (jusqu’au 8 septembre) et que la CFDT Fonctions publiques a réitéré sa grande détermination à avancer sur le sujet. « Il s’agit d’une urgence sociale qui doit se traduire par des actions concrètes ; sans égalité réelle, il n’y a pas de progrès possible ! »

Concernant l’aspect « travailler mieux », les échanges pourraient commencer dans les prochaines semaines. Les protagonistes aborderaient notamment le sujet de l’intelligence artificielle et engageraient une réflexion autour de l’amélioration des conditions de travail des agents. Enfin, des discussions portant sur les carrières pourraient débuter au premier semestre 2026. À suivre…

Non-versement de la GIPA en 2025

Parmi les autres sujets de ce rendez-vous, « l’urgence salariale ». Sans nier les réalités budgétaires, il est hors de question pour la CFDT Fonctions publiques de céder aux discours de celles et ceux qui ne jurent que par la réduction des coûts. Face à l’érosion continue du pouvoir d’achat des agents publics, elle rappelle la nécessité d’un rendez-vous salarial et plaide en faveur de mesures ciblées, entre autres de moyen terme en ce qui concerne les grilles. La non-reconduction en 2025 de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA)  – une prime annuelle visant à compenser l’inflation et destinée aux fonctionnaires percevant de bas salaires – constitue un nouveau coup dur inacceptable pour le portefeuille de milliers d’agents publics. Rappelons que la GIPA n’avait pas été versée en 2024…

> Par Guillaume Lefèvre
Journaliste  



Mobilisation du 18 septembre 2025 : préavis de grève toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité');

 

Le jeudi 18 septembre 2025 sera une journée de mobilisation et de manifestation intersyndicales contre les mesures budgétaires présentées par le Premier ministre, le 15 juillet dernier, et pour obtenir des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques, des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité, des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, des mesures contre les licenciements, la justice fiscale, une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

La CFDT Fonction publique a écrit au ministre Laurent Marcangeli pour déposer un préavis de grève, qui couvre les agents des trois versants de la Fonction publique.

Préavis de grève pour le 18 septembre 2025

 




Communiqué de presse intersyndical du 29 août 2025 – Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ! toolTips('.classtoolTips253','Observatoire des missions et des métiers');

 

Les travailleurs et travailleuses que nos organisations représentent sont en colère. La multiplication des mobilisations sous diverses formes le confirme. Personne ne peut méconnaitre le mécontentement et la fatigue de la population.

Représentant.e.s de la CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES, nous nous sommes réunis à Paris ce vendredi 29 août 2025.

Les pistes de budget présentées le 15 juillet par le premier Ministre ont été immédiatement et unanimement condamnées par nos organisations.

En effet, les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Autant de mesures aussi brutales que profondément injustes. Ce qui creuse la dette, ce sont aussi les baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises !

Ensemble, nous alertons solennellement sur ce contexte et la situation de notre pays. Depuis le passage en force du Président de la République sur la réforme des retraites notre pays s’enfonce dans une profonde crise sociale et démocratique.

Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs et travailleuses, les fermetures d’entreprises et suppressions d’emplois se multiplient, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail, les travailleurs et travailleuses essentielles attendent toujours reconnaissance et dignité au travail….

Plus que jamais, le partage de la valeur et des richesses, la revalorisation des salaires et l’égalité entre les femmes et les hommes sont indispensables.

Plutôt que de modifier son projet de budget afin de répondre à la situation inédite du déficit, le premier Ministre a décidé d’une stratégie de diversion en se soumettant à un vote de confiance le 8 septembre. Pour nos organisations, la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale est impérative.

Nos organisations syndicales refusent que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi par une flexibilité accrue.

Depuis le mois de juillet, elles se mobilisent dans l’ensemble des entreprises et administrations, dans les territoires et professions en allant à la rencontre des travailleurs et travailleuses afin qu’elles et ils signent la pétition intersyndicale stopbudgetbayrou.fr

Aujourd’hui, nos organisations appellent à une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation.

Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné. Les exigences sociales doivent être enfin prises en compte !

Nous voulons :

  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ;
  • des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité ;
  • des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements ;
  • la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
  • une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans.

Nous appelons les travailleuses et les travailleurs à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des avancées ! Nos organisations restent en contact, conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève et se réservent la possibilité de prendre toute initiative nécessaire.

 




Budget 2026 : les travailleurs et les travailleuses ne se laisseront pas faire !

   

A lire ci-dessous, le communiqué intersyndical CFDT CGT FO CFE-CGC CFTC du 09 août 2025.

Budget 2026 : les travailleurs et les travailleuses ne se laisseront pas faire !

Alors que le chômage repart à la hausse dans une conjoncture économique déprimée.

Au moment où une commission d’enquête sénatoriale met au jour le maquis des dispositifs permettant de transférer 211 milliards d’argent public vers les entreprises sans évaluation rigoureuse de leur efficacité, sans contrôle ni condition pour certains.

En plein milieu de l’été, au moment où les françaises et les français tentent, pour ceux qui en ont encore les moyens, d’oublier un quotidien qui se dégrade, le gouvernement décide une nouvelle attaque en règle des droits des travailleurs et travailleuses.

Sans rien écouter de l’avertissement unanime des organisations syndicales face à un projet de budget qui éreinte les travailleurs (malades, chômeurs ou retraités), et sans même prendre le temps de rencontrer toutes les organisations syndicales, la ministre du travail publie une lettre de cadrage pour la réforme de l’assurance chômage et un document d’orientation pour l’ouverture d’une négociation précisant les modalités de suppression de deux jours fériés. Une première étape, le gouvernement ayant annoncé sa volonté de réformer de nouveau le droit du travail à la rentrée, ouvrant ainsi « en même temps » grand les portes du musée des horreurs de la stigmatisation des demandeurs d’emploi et de la dérégulation du marché du travail.

Les constats et propositions du gouvernement contenus dans les documents transmis affichent une volonté explicite de revenir sur 70 ans de luttes et d’acquis sociaux avec de nombreuses contrevérités. Le gouvernement prétend que la trajectoire budgétaire de l’assurance chômage s’est fortement dégradée depuis la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027. Or ces prévisions étaient fausses et même faussées comme le montraient celles de l’Unedic, de la Banque de France ou de la commission européenne. De plus, le gouvernement a agréé l’ANI du 14/11/2024 sans objection. 7 mois après, les prévisions économiques sont sensiblement identiques. Il n’y a donc aucune justification légale à exiger une nouvelle négociation sur l’assurance chômage. L’article L1 du Code du Travail s’inscrit dans une volonté, par la négociation, de maintenir un équilibre et une cohésion au sein de la société. Avec une négociation supprimant deux jours fériés, le projet du gouvernement vise exactement l’inverse.

Les organisations syndicales regrettent profondément cette précipitation du gouvernement et avertissent solennellement que nous sommes à un tournant social et démocratique. Fortes des plus de 300 000 signatures sur la pétition stopbudgetbayrou.fr, elles se réuniront le 1er septembre pour examiner ensemble les moyens de réagir pour contrer ce nouvel accès de brutalité envers la société et le monde du travail.

 

Je signe la pétition pour exiger l’abandon immédiat de ces mesures.

Relayez et signez la pétition

Je signe la pétition




Fonction publique : qui sont les agents publics en 2023 ?

 

Chaque année, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) dresse le portrait des agents publics. En 2023, le paysage de la fonction publique continue d’évoluer, avec une féminisation marquée, une population vieillissante, et des disparités notables selon les versants et les statuts. Voici les grands enseignements à retenir.

Une fonction publique très féminisée, mais pas encore paritaire en haut de l’échelle

Les femmes représentent désormais 64 % des agents de la fonction publique, un chiffre en progression constante depuis 2011 (+3 points). Cette tendance est encore plus marquée chez les contractuels (70 %) et dans certains versants comme la fonction publique hospitalière (78 %) ou territoriale (61 %).

En revanche, les postes les plus élevés – les fameux emplois de catégorie A+ (encadrement supérieur) – restent encore largement dominés par les hommes : seulement 45 % sont occupés par des femmes, même si ce chiffre progresse lentement (+7 points depuis 2011).

Part des femmes par versant et par catégorie au 31 décembre (en %)

Une population qui vieillit

L’âge moyen des agents publics s’établit à 44 ans, contre 41 ans dans le privé. Il était de 42 ans en 2011. Ce vieillissement s’explique notamment par une baisse des recrutements de jeunes et une montée en puissance des agents de plus de 50 ans, qui représentent aujourd’hui près d’un agent sur deux. Le versant le plus âgé est celui de la fonction publique territoriale (46 ans), suivi de près par la fonction publique d’État (43 ans) et la fonction publique hospitalière (42 ans).

Les contractuels sont en moyenne plus jeunes (39 ans) que les fonctionnaires (47 ans), mais eux aussi vieillissent : leur âge moyen a augmenté de deux ans depuis 2011.

Un niveau de diplôme élevé, surtout dans la FPE

En 2023, 57 % des agents publics détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur, contre 43 % dans le secteur privé. Cette part atteint même 75 % dans la fonction publique d’État (FPE), où les enseignants pèsent lourd, tandis qu’elle est plus faible dans la territoriale (33 %).

Les femmes sont généralement plus diplômées que les hommes dans la FPE et la FPT. Dans la FPH, en revanche, les hommes sont proportionnellement plus nombreux à être diplômés du supérieur – notamment parce qu’ils sont surreprésentés dans les professions médicales.

Travailleurs handicapés : des efforts en cours

Enfin, 5 % des agents publics sont reconnus comme travailleurs handicapés ou bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), contre 4 % dans le privé. C’est dans la fonction publique territoriale que cette proportion est la plus élevée (6 %).

> Source : CFDT-UFETAM   
En complément :

stats_rapides_dgafp_caracteristiques_agents_fp_en_2023

 



Fonctions publiques : des négos sur l’égalité professionnelle à la rentrée ?

 

Si l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique a progressé ces dix dernières années, les marges d’amélioration sont encore élevées. Aussi, la CFDT Fonctions publiques se satisfait-elle de voir apparaître dans l’accord de méthode transmis par la DGAFP aux organisations syndicales une ambition, à savoir la réduction des inégalités, et une trajectoire, atteindre l’égalité réelle en matière de rémunérations selon le principe « travail égal, salaire égal ». La feuille de route, bien que provisoire, l’énonce clairement : « La négociation aura pour objet de définir des mesures concrètes et évaluables pour repérer, corriger et éliminer les inégalités professionnelles. »

Aujourd’hui encore, à travail égal, salaires inégaux

Dans l’hospitalière, la territoriale ou la fonction publique d’État, les enjeux restent de taille puisque à compétences égales, on observe encore des différences de salaire allant jusqu’à 10,4 %. Et si les femmes constituent la majorité des effectifs (63 %), elles deviennent minoritaires à mesure que les salaires s’élèvent : elles sont 49 % parmi les 10 % les mieux rémunérés, et seulement 39 % parmi le 1 % le mieux payé. « Il existe donc toujours un plafond de verre pour les femmes dans la fonction publique », constate Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques.

Les organisations syndicales ont jusqu’au 8 septembre prochain pour décider de signer ou non ce projet d’accord. Elles s’engageront ensuite dans un cycle de multilatérales, à raison d’une réunion par mois, pour aboutir à un éventuel projet d’accord d’ici à la fin du premier trimestre 2026…

> Par Guillaume Lefèvre
Journaliste
d’après l’article initialement publié par Syndicalisme Hebdo 



Égalité Professionnelle Fonction publique : vers un nouvel accord

 

Le 2 juillet 2025, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) a réuni les représentants des organisations syndicales représentatives et les représentants des employeurs publics pour une nouvelle séance du groupe de travail (GT) consacré à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cette réunion avait pour objectif de finaliser le projet d’accord de méthode encadrant les futures négociations.

Le texte du projet d’accord de méthode intègre de nombreuses propositions issues des échanges préalables avec les organisations syndicales. Parmi les principales évolutions :

  • Préambule renforcé : mise en avant de la continuité des engagements depuis les accords de 2013 et 2018, et du contexte international qui nécessite d’agir.
  • Objectifs clarifiés : référence explicite aux axes de l’accord de 2018 et aux inégalités persistantes.
  • Composition du groupe de négociation : désignation nominative des représentants pour garantir la stabilité des débats.
  • Thèmes de négociation élargis : ajout d’un volet sur la santé des femmes dans la fonction publique.
  • Calendrier structuré : une réunion mensuelle prévue entre juillet et novembre 2025, avec transmission anticipée des documents de travail.
  • Ressources documentaires : création d’un espace collaboratif partagé.
  • Durée de l’accord : possibilité de prorogation par avenant.

Les expressions de la CFDT

L’intersyndicale, dont la CFDT, a exprimé une vive opposition à la réduction de 10 % de la rémunération en cas de congé maladie ordinaire (CMO) pour les femmes enceintes, qualifiée de « double peine ». Les syndicats ont saisi le Défenseur des droits et demandé au gouvernement de revenir sur cette mesure jugée discriminatoire.

La CFDT, tout en saluant les avancées du texte, a soulevé plusieurs points d’attention afin qu’ils soient intégrés dans la version définitive de l’accord de méthode qui sera soumis à signature :

  • Clarification sur la prise en charge des frais de participation.
  • Précision sur la confidentialité des documents.
  • Intégration des échanges bilatéraux dans le processus de négociation.
  • Reconnaissance de la négociation comme créatrice de droits.

Les employeurs territoriaux ont rappelé leur engagement en matière d’égalité professionnelle et ont exprimé des réserves sur certaines formulations du texte, notamment sur la notion de contrainte. Ils ont insisté sur l’importance de valoriser les bonnes pratiques déjà existantes.

La DGAFP a réaffirmé sa volonté de construire un cadre souple mais ambitieux, en s’appuyant sur le Fonds pour l’égalité professionnelle (FEP), malgré un contexte budgétaire tendu.

Prochaine étape

La version finale du projet d’accord a été transmise. Les fédérations de la CFDT sont consultées et doivent transmettre leur position pour le tout début du mois de septembre. Les réponses de l’ensemble des organisations syndicales sont attendues pour le 8 septembre, délai de rigueur.

> d’après l’article initialement publié par l’UFFA-CFDT   



Annonces budgétaires : le service public et ses usagers méritent mieux. Les agents aussi !

 

Alors que les agents publics assurent, sans relâche, la continuité des services essentiels, les annonces du Premier ministre du 15 juillet ont résonné comme un coup de massue. Aucune mesure générale d’augmentation de salaire en 2026 (comme depuis deux ans déjà), pas de compensation des pertes de pouvoir d’achat en 2024 et 2025, suppression de deux jours fériés, 3 000 postes supprimés, non remplacement d’un départ à la retraite sur trois… Ces décisions reflètent un mépris inacceptable pour l’engagement quotidien des agents, malgré déjà plusieurs années d’efforts imposés.

Au-delà de ces annonces, chacune et chacun de nous a bien compris que ce seront encore des pertes de pouvoir d’achat, de la dégradation des conditions de travail, de la pression constante sur les missions de service public, et un fort risque d’altération de la qualité de service aux usagers.

Face à cette injustice, la CFDT reste pleinement mobilisée. Elle porte ses revendications :

  • Reconnaissance des qualifications,
  • Amélioration du pouvoir d’achat,
  • Égalité professionnelle,
  • Sécurisation des parcours,
  • Et surtout, la CFDT maintient sa demande d’un rendez-vous salarial.

Fidèle à ses valeurs, la CFDT agit avec détermination pour une Fonction publique attractive, équitable et respectueuse de ses agents. Cela passe par un dialogue social sincère, des moyens à la hauteur des missions, et une reconnaissance concrète de l’engagement des agents.

 – – –

Avec Mylène Jacquot, secrétaire générale CFDT Fonctions publiques

Rémunérations : les efforts durent…

Aucune mesure salariale en 2024, ni en 2025.

Aucune compensation des pertes de pouvoir d’achat en 2024 et 2025.

Les chiffres de l’Insee sont pourtant clairs : le pouvoir d’achat moyen des agents baisse, tous versants et tous niveaux hiérarchiques confondus.

Le Premier Ministre annonce qu’il n’y aura « pas de baisse » en 2026…

La CFDT réaffirme son exigence d’un rendez-vous salarial dès septembre. Car parler salaires, ce n’est pas seulement évoquer des mesures générales : c’est reconnaître le travail, l’engagement et les réalités vécues par les agents.

C’est un plan social qui ne dit pas son nom !

Réduction d’effectifs : un départ à la retraite sur trois ne serait pas remplacé.

Non renouvellement massif de contractuels, notamment dans les collectivités territoriales.

La CFDT le dit : c’est le retour du « rabot », et ses corollaires : dégradation des conditions de travail et risque de dégradation de la qualité des services aux usagers.

Sur les opérateurs publics :

La CFDT l’a dit au Sénat : la revue des missions est légitime, mais elle doit se faire avec les femmes et les hommes concernés.

La CFDT exige un dialogue social réel et approfondi.

> Source : CFDT-UFETAM    

– – –

La pétition intersyndicale 

 




Retraites : 64 ans c’est toujours NON ! Retraite progressive : 60 ans c’est enfin OUI !

 

En novembre 2024, dans le cadre de la signature de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) sur l’emploi des séniors, la CFDT a obtenu que le droit à la retraite progressive puisse être demandé dès 60 ans (et 150 trimestres) et non pas seulement deux années avant l’âge légal comme le  prévoit actuellement la règlementation. Un projet de décret qui transpose l’ANI a été transmis pour avis aux partenaires sociaux et celui-ci prévoit l’entrée en vigueur de ce droit à partir du 1er septembre 2025. La CFDT se félicite de la mise en œuvre prochaine de ce nouveau droit que les travailleurs et travailleuses vont pouvoir mobiliser.

Ce droit a été négocié dans le cadre d’un ANI qui concerne le champ des salariés du privé. Cependant la CFDT a revendiqué que cette mesure négociée soit aussi appliquée dans la fonction publique. Pour rappel, en 2023, la CFDT a obtenu que la retraite progressive soit accessible aux agents publics, ce qui n’était pas le cas jusque-là. La CFDT a été entendue puisque, lors de la séance spécifique à la fonction publique de la négociation sur les retraites (23 avril 2025), la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP) a informé les partenaires sociaux que les agents publics pourront eux aussi faire une demande de retraite progressive dès 60 ans. Pour la CFDT, ceci est une très bonne nouvelle puisque les salariés et les agents publics vont bénéficier du même droit.

Deux décrets publiés

Le décret n°2025-681 du 15 juillet 2025 qui vient d’être publié au Journal Officiel du 23 juillet 2025, abaisse l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive à soixante ans pour les assurés relevant du régime général, des régimes spéciaux et notamment du régime de la fonction publique de l’État, du régime des salariés et non-salariés agricoles et des régimes d’assurance vieillesse des professions libérales et des avocats.

Le décret n°2025-680 du 15 juillet 2025 qui vient d’être publié au Journal Officiel du 23 juillet 2025, abaisse l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive à soixante ans pour les assurés et pensionnés du régime de retraites des agents des collectivités locales et du régime de pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État.

Les salariés du privé et les agents de la fonction publique d’État, à partir du 1er septembre 2025, vont pouvoir demander une retraite progressive dès 60 ans et 150 trimestres cotisés. Rappelons que ce dispositif permet à un salarié de réduire son temps de travail tout en débloquant une partie de ses droits à la retraite afin de compenser le manque à gagner.

Si la DGAFP a annoncé que ce droit soit ouvert à tous les agents publics, pour l’heure, le projet de décret étend ce droit aux seuls fonctionnaires d’État. La CFDT demande que le projet de décret relatif aux fonctionnaires territoriaux et hospitaliers soit rédigé et présenté sans tarder avec la même date d’effet au 1er septembre.

Attention, ce n’est pas un droit opposable 

Si l’âge d’ouverture du droit à la retraite progressive est abaissé, il n’est pas pour autant un droit opposable. En fonction des nécessités du service, l’administration peut toujours refuser de délivrer une autorisation de travail à temps partiel – qui n’est pas un droit –  aux agents qui souhaitent bénéficier de la retraite progressive. Un refus qui ferme de fait la possibilité de bénéficier de la retraite progressive. Ce que la CFDT regrette, même si l’abaissement à 60 ans est un réel progrès.

Dans le privé, un employeur pourra s’opposer à ce qu’un salarié bénéficie de ce dispositif mais devra motiver son refus par écrit. Le patronat n’a pas voulu lâcher sur ce point lors de la dernière négociation – arguant de potentielles difficultés d’organisation du travail dans les petites et moyennes entreprises.

A noter : Si vous êtes contractuel, les conditions de départ en retraite progressive sont les mêmes que pour un salarié du secteur privé.

 

Pour la CFDT, le développement de la retraite progressive est un enjeu déterminant pour une plus grande liberté de choix des travailleurs et travailleuses dans l’organisation du travail et le passage à la retraite.

> Sources : CFDT-Fonction publique et CFDT-UFETAM    

 




Signez et relayez la pétition Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! toolTips('.classtoolTips184','Institut national de l’information géographique et forestière'); toolTips('.classtoolTips220',' Système d\'information géographique');

 

La CFDT, comme l’ensemble des organisations syndicales, appelle à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail, en refusant ce musée des horreurs que représentent les axes du budget présentés par le premier Ministre François Bayrou Le 15 juillet dernier.

Pour signer la pétition, c’est ICI !




Des orientations et des actions définies pour 4 années suite au congrès de la CFDT-Agriculture toolTips('.classtoolTips94','Allocation temporaire d’invalidité');

 

Un congrès syndical est un moment important dans la vie d’un syndicat. La présentation du rapport d’orientation du congrès de la CFDT-Agriculture a ainsi permis de définir les grandes lignes de la mandature à venir.

Rédigé dans la continuité d’un rapport d’activité, toutes les sections du syndicat (administration centrale, DDI, DRAAF, Anses, ASP, IFCE et INAO) ont contribué à la définition des orientations présentées et votées au cours de ce congrès.

Plusieurs thématiques à fort enjeu ont été introduites par rapport à la précédente mandature en particulier les sujets contractuels, pouvoir d’achat, qualité de vie et conditions de travail, handicap, égalité-diversité, transition agroécologique

Chaque fois que possible, des objectifs mesurables pour chaque thématique ont été mis en place, ce qui permettra à la fois de mesurer en continu l’avancement de nos engagements, et de poursuivre la professionnalisation de la permanence au service de tous.

Travailler les relations avec notre environnement syndical

Parce que souvent l’union peut faire la force, il nous parait important de maintenir des relations de qualité avec la plus grande majorité de nos collègues des autres organisations syndicales du MASA, dès lors que nous pouvons nous entendre sur un consensus pour avancer ensemble sans renier nos principes et nos valeurs.

Par ailleurs, il apparait utile de conforter nos échanges avec la fédération Agri-Agro de la CFDT, pour assurer des relais politiques et porter certaines de nos demandes au niveau interministériel ou auprès de la fonction publique. Nous le constatons, sur certains sujets comme l’égalité-diversité, la QVCT, la PSC, les réductions de budget… nous avons tout intérêt à faire remonter nos questions pour partager les diagnostics et solutions.

Enfin, au regard des futures élections professionnelles, la synergie avec les autres syndicats CFDT est aussi un axe de développement… CFDT-EFRP et FEP-CFDT pour la partie enseignement, CFDT UFETAM, CFDT FranceAgriMer doivent plus que jamais être des sources de collaboration et de partenariats.

Fonctionnement de la permanence et identité

Un enjeu majeur : la communication

Depuis près de deux ans, la manière de communiquer de la CFDT-Agriculture a été remaniée, plus ciblée en fonction des communications afin d’être moins « invasive » pour les agents.

A la CFDT, pas de compte-rendu effectué par une IA… nous fonctionnons encore à l’ancienne ! Nous souhaitons maintenir la qualité de contenu, même si parfois, cela nécessite un peu plus de temps pour le produire ! Initiés l’an dernier, nos articles visant à mieux expliquer certains aspects de la carrière ou de la rémunération continueront d’être publiés, et de nouveaux thèmes ou sujets d’actualités seront publiés en fonction des réformes opérées. Ce travail de rédaction est à la disposition de tous !

Avec la nouvelle identité de notre syndicat devenant CFDT-Agriculture, notre site internet va commencer à évoluer dans les prochaines semaines, prenant une nouvelle forme et poursuivant l’actualisation de nos rubriques.

Nous voulons pendant cette prochaine mandature être à l’écoute de vos besoins ; ainsi, le formulaire de contact sur le site, ou un mail, peuvent être utilisés pour nous demander de travailler sur un sujet particulier… n’hésitez pas !

La permanence syndicale : un outil au service de tous

Pour certains, être permanent syndical est une tâche facile à accomplir. Il n’en est rien car cela demande avant tout une capacité d’écoute et d’empathie que tout un chacun n’a pas forcément, une envie de découvrir des thématiques métiers qui ne sont pas forcément de son cœur de métier, et surtout d’exprimer ses compétences au service des agents. La permanence se renouvelle et se professionnalise au quotidien en maximisant les compétences de chacun et en les valorisant. Fortement renouvelée au cours de ces dernières années, la représentation des agents de DRAAF, DDI, AC est assurée, les compétences au niveau « alimentation » ont été largement renforcées tout comme les compétences autour de la RH. L’équipe constituée est de qualité et il faudra maintenir cette qualité au gré des départs et anticiper au mieux les remplacements ; il s’agit pour nous d’un enjeu majeur, afin de pouvoir répondre à l’ensemble des sollicitations qui nous sont faites, dans un contexte professionnel toujours plus mouvant.

La qualité dans la réponse aux sollicitations

La CFDT-Agriculture met un point d’honneur à répondre à tous les agents qu’ils soient adhérents ou non, l’adhérent bénéficiant évidemment d’un suivi plus poussé, de l’expertise si nécessaire de notre cabinet d’avocats… Il y a pour nous un enjeu de meilleure traçabilité afin d’identifier encore mieux les sujets de préoccupation ; cela passe notamment par une meilleure connaissance des sollicitations faites directement auprès de nos permanents en région ou chez nos opérateurs.

Pour répondre au mieux aux agents, il est aussi primordial de maintenir une bonne relation avec les bureaux de gestion de sous-direction des carrières et de la rémunération, pour les titulaires et les contractuels.

Un développement syndical au plus près de chacun

Depuis plus d’un an, les permanents se déplacent en région, vont à la rencontre des agents… en SIVEP, en DRAAF, en DDI, à l’INFOMA. Il nous faut sortir, rencontrer, échanger, car c’est bien là que nous recueillons les craintes, les témoignages… Le développement syndical n’est pas un enjeu uniquement au moment des élections professionnelles, c’est un engagement quotidien que nous souhaitons renforcer, notamment en DDI et DRAAF, mais aussi chez nos opérateurs.

Des actions renforcées pour nos adhérents

La prochaine mandature va s’attacher à augmenter la proximité avec tous les agents. Cela passe par la communication et un affichage clair de référents par zone géographique par exemple.

Un travail, déjà amorcé au sein de la permanence, nous conduira dans les prochains mois à mettre en place un appui aux agents dans leur rédaction d’un éventuel recours, qu’il soit hiérarchique ou auprès d’un tribunal, ou des appuis individualisés et formalisés pour les préparations de concours ou dossiers de promotion. C’est une notion de service que nous tenons à développer.

Enfin, sur des sujets plus sensibles comme la maladie ou le handicap, le travail d’écoute et de conseils personnalisés, seront maintenus, voir développés.

Une liste de revendications et d’orientations

Avec la professionnalisation de la permanence opérée depuis deux années, certaines revendications ont pris une véritable dimension au sein de l’équipe, au service des agents du MASA et de ses opérateurs.

C’est notamment le cas du pouvoir d’achat avec des revendications, propositions ou analyses qui peuvent être faites en matière de rémunération, d’augmentation de la valeur du point, d’IFSE, de revalorisations, de NBI, d’un meilleur calcul de pension en y intégrant une partie des primes, de la création de vecteurs indemnitaires dédiés et plus lisibles pour les agents…

La CFDT-Agriculture défend le pouvoir d’achat de tous les agents du MASA, de tous corps, de toutes filières, y compris les contractuels (mobilité, prime de résultat, accompagnement dans les restructurations comme le Brexit, demande de concours…) ! Cette vision large offre plus d’ouverture qu’une vision corporatiste.

La CFDT-Agriculture revendique la mise en place d’un accord sur la QVCT mais pas à n’importe quel prix, autrement dit un accord qui garantisse la couverture de tous les agents du MASA, y compris en DDI ou chez les opérateurs !

La CFDT-Agriculture poursuit son engagement pour la transition agroécologique que ce soit pour la forêt, l’alimentation ou l’agriculture. L’idée est évidemment de faire partager nos convictions sur cette nécessaire transition dans notre quotidien, mais aussi en intégrant cette vision dans le cadre des projets de texte et réformes diverses…

La CFDT-Agriculture poursuit également son fort investissement sur le suivi de l’accord égalité-diversité et sa déclinaison sur le volet handicap en lien avec les services du MASA.

La PSC et la prévoyance sont aujourd’hui installées. Les écueils repérés avant la mise en place de ces dispositifs doivent être corrigés à court et moyen terme.  La PSC deviendra immanquablement un outil d’attractivité entre employeurs, il est important que ce dispositif soit le plus juste possible. La CFDT-Agriculture continuera à veiller sur le sujet, et portera la nécessité d’évolutions favorables aux agents, en particulier pour les familles.

Ce ne sont là que quelques revendications principales mais les sujets sont nombreux et la CFDT-Agriculture reste avant tout à votre écoute.

Et les élections professionnelles de 2026 ?

Ce congrès et ses revendications nourrissent déjà ce que nous souhaitons porter dans le cadre des prochaines élections, le tout dans un état d’esprit progressiste, ouvert à toutes et tous et sans complaisance vis-à-vis de l’administration lorsque cela nous paraîtra nécessaire.

En conclusion

Bien évidemment, les orientations aujourd’hui définies ont vocation à évoluer avec le temps, l’actualité, les réformes et nos gouvernements au gré des élections ou des dissolutions… dans tous les cas, certaines de ces thématiques seront défendues tout au long de cette mandature 2025-2029, en amont et après les prochaines élections professionnelles de 2026.

Si vous vous y retrouvez dans ces quelques lignes de présentation, si vous voulez contribuer, échanger, débattre ou même polémiquer, vous êtes dans tous les cas les bienvenus !