Privé, public : les exigences de la CFDT

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Pour le secteur privé

La CFDT a dénoncé clairement les mesures inacceptables qui doivent être retirées de l’avant-projet de loi El Khomri :

— plafonnement des indemnités prud’homales en dédommagement d’un licenciement abusif ;

— conditions du licenciement économique examinées sur le seul périmètre national et non au niveau du groupe ;

— refus de toutes les mesures qui permettent à l’employeur de décider seul des modalités d’organisation du temps de travail, etc.

La CFDT attend maintenant les réponses du gouvernement prévues pour le 14 mars prochain et notamment une modification « en profondeur » du texte « afin de le rééquilibrer en faveur des salariés ».

La réunion intersyndicale prévue le vendredi 18 mars 2016 sera consacrée à l’examen des réponses apportées par le gouvernement. Si celles-ci ne sont pas satisfaisantes, la CFDT appellera à une forte mobilisation pour faire changer la loi.

Pour le secteur public

Le premier rendez-vous salarial avec la ministre de la fonction publique est fixé au jeudi 17 mars 2016.

Comme chacun le sait, la CFDT exige une revalorisation immédiate du point d’indice.

Contrairement à ce que peuvent déclarer certaines organisations syndicales non signataires du protocole « Parcours professionnels, carrières et rémunérations », la CFDT a obtenu que soit explicitement prévu l’examen de la revalorisation du point d’indice dans le cadre de PPCR.

Si, à l’issue de la concertation du 17 mars, le ministre de la Fonction publique restait sourd à cette revendication essentielle pour l’ensemble des agents, la CFDT appellerait les personnels de la fonction publique à se mobiliser pour que soit immédiatement mis fin au gel du point d’indice et que celui-ci soit très significativement revalorisé. C’est tout simplement une mesure de justice sociale.

C’est pourquoi la CFDT a d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour le mardi 22 mars 2016 car elle exige des mesures fortes et une politique salariale digne de ce nom négociée chaque année.